La FDHDH évalue le processus électoral

La Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire (FDHDH) a procédé hier à une évaluation de la deuxième journée des élections municipales à Beyrouth et dans la Békaa. La FDHDH a réitéré son appel à l’abaissement du droit de vote à l’âge de 18 ans, estimant que les raisons invoquées pour empêcher une telle mesure sont peu convaincantes et dissimulent des motifs politiques. L’association a par ailleurs déploré le fait que le ministère de l’Intérieur, qui est chargé de superviser le processus électoral, manque par principe d’impartialité et de neutralité, « puisqu’il a des intérêts au niveau du résultat du scrutin et du maintien de la loi électorale et des circonscriptions ». Elle a également soulevé plusieurs questions, parmi lesquelles celle des naturalisés, celle de la carte électorale « qui demeure une des raisons des plaintes enregistrées contre le ministère de l’Intérieur, dans la mesure où il s’agit d’une moyen pour le pouvoir de contrôler le vote ». La FDHDH a également soulevé l’absence de parité entre les candidats pour ce qui est de l’accès aux médias et l’absence d’une réglementation sur les dépenses électorales. Elle a par ailleurs déploré les ingérences étrangères rapportées par les médias, notamment à Beyrouth, avant d’évoquer les plaintes déposées par plusieurs parties au cours de l’opération de vote ainsi que diverses violations enregistrées le jour du scrutin.