Hoss réprouve la médiation égyptienne au sujet de Gaza

L’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, a exprimé sa désapprobation au sujet de la médiation égyptienne entre l’autorité palestinienne et l’État hébreu. Médiation relative au retrait israélien de la bande de Gaza. M. Hoss s’est dit « attristé par la nouvelle, (...) comme chaque citoyen arabe ». Et l’ancien responsable d’ajouter : « Quelles qu’en soient les justifications, la décision égyptienne nous cause de la peine. L’Égypte de Nasser a su se dresser contre l’ennemi israélien. Contre ses plans qui l’ ont menacée, qui la menacent toujours, dans sa liberté, sa dignité et sa destinée. » « Nous demandons au pouvoir égyptien de se placer au niveau du citoyen égyptien (...) qui ne peut pas être impartial » quant à la cause palestinienne, a-t-il poursuivi. Il a en outre relevé que, trois décennies après la signature de l’accord de Camp David, « qui a normalisé les relations entre ce pays frère et l’entité sioniste, les Égyptiens ne traitent toujours pas avec les touristes israéliens. Personne en Égypte n’accepte de marchandises israéliennes ». « Si le pouvoir égyptien avait été équitable, il aurait été totalement partial, au côté du peuple palestinien », a-t-il souligné. Concernant l’Irak, M. Hoss s’est dit désolé de l’indifférence de l’opinion publique arabe face à « l’agression américaine » contre la ville sainte de Najaf. Il a conclu en exhortant les dirigeants arabes à ne pas s’effacer devant « l’arbitraire » des pays occidentaux qui « violent », dans la région, tous les principes de « liberté, de démocratie et de droits de l’homme ».