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Actualités - CHRONOLOGIE

Les réserves de Harb au sujet des consultations damascènes

Boutros Harb a réaffimé hier sa conviction qu’une réduction à quatre ou cinq ans du mandat présidentiel (dans le but de permettre le renouvellement de ce mandat) « affaiblirait la première présidence, annulerait son rôle d’arbitre et de garant de la Constitution ». Confirmant, dans un entretien accordé au quotidien koweïtien al-Raï el-Aam sa candidature à la première magistrature de l’État, le député de Batroun ne s’est pas privé d’exprimer des réserves au sujet des consultations damascènes, insistant sur le fait que ces audiences au palais des Mouhajirine – « de même que leurs résultats » – ne le « concernent pas ». Pour lui, s’il s’avérait que ces consultations allaient déboucher sur une décision syrienne qui tracerait le dénouement de la présidentielle 2004, « cela signifierait intrinsèquement que la libanisation de cette échéance n’est qu’un slogan mensonger, et que le dernier mot est syrien, même s’il a été émis à la suite de concertations avec des Libanais ». Pour lui, la reconduction ou le renouvellement restent des éventualités parmi d’autres, et la décision syrienne « n’a pas été encore prise ». D’autant plus, a-t-il ajouté, que si le président syrien fait comprendre à ses visiteurs libanais que tout reste encore possible, cela ne doit absolument pas occulter la partie la plus importante : que l’on assiste effectivement à une opération marketing en bonne et due forme en faveur d’un renouvellement ou d’une reconduction du mandat Lahoud. « C’était une occasion en or pour rectifier les relations libano-syriennes », a poursuivi Boutros Harb, assurant qu’une éventuelle reconduction serait « une erreur historique, qui mettrait en péril le climat positif né ces derniers mois entre les chrétiens – avec à leur tête le patriarche maronite – et les Syriens ».
Boutros Harb a réaffimé hier sa conviction qu’une réduction à quatre ou cinq ans du mandat présidentiel (dans le but de permettre le renouvellement de ce mandat) « affaiblirait la première présidence, annulerait son rôle d’arbitre et de garant de la Constitution ».
Confirmant, dans un entretien accordé au quotidien koweïtien al-Raï el-Aam sa candidature à la...