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SUCCESS STORY - Le parcours d’un distributeur américain de matériel informatique Mike Ahmar à la pointe de la technologie (photo)

WASHINGTON - Irène MOSALLI Un Libanais se trouve aujourd’hui en plein cœur de la technologie de pointe. Il se nomme Mike Ahmar et, aujourd’hui à 53 ans, il est à la tête de l’une des trois plus importantes compagnies de distribution de matériel informatique. Le siège central de sa firme, l’International Computer Graphics (ICG), se trouve en Californie. Elle compte sept branches à travers les États-Unis. Comment Mike Ahmar, un fils de Baalbeck, en est-il arrivé là? Né dans la capitale du temple du Soleil en 1961, d’un père originaire de cette ville (Hassan Ahmar) et d’une mère de Nabatiyeh (Nabila Daher), il a trois sœurs qui sont toujours au Liban. Jusqu’à l’âge de dix ans, il fréquentait à Baalbeck l’école Dawhat el-Amal. En 1980, il «descend» à Beyrouth pour poursuivre ses études à l’IC. Il y reste jusqu’en 1986, puis cap sur les États-Unis. Là, il s’inscrit à la San José State University où il décroche un master d’ingénieur en sciences électroniques. Une fois son dilplôme en poche, il prend un premier job comme professeur assistant. L’époque était celle du grand essor de l’industrie électronique. Les exploits et les réussites d’IBM l’inspirent. Il est à l’écoute de tout ce qui se passe dans ce domaine. En 1984, il trouve sa niche dans une affaire de distribution qu’il débute dans son appartement. Aujourd’hui, sa compagnie a développé une stratégie de partenariat avec des fabricants tels que Sony, Samsung, Epson, Toshiba Nec et plusieurs autres pour fournir notamment des écrans et des périphériques, des moniteurs CRT, des écrans plasma, des écrans tactiles, des CD réinscriptibles (pour les disques) ou graveurs CD (pour le matériel), des assistants personnels PDA des note books. Réussite fulgurante Une réussite fulgurante obtenue, selon Mike Ahmar, « par un travail assidu, bien entendu, puis par un suivi sans relâche du marché et de la compétition, et enfin par l’établissement d’un mécanisme d’efficacité. Le plus dur dans ce domaine, c’est de ne pas se laisser dépasser par la dynamique du changement. Changement qui, dans ce pays, peut se produire quotidiennement». En bref, tous les ingrédients de la manière de faire américaine que cet émigré, récemment débarqué aux États-Unis, a saisie et maîtrisée. Il se meut comme un poisson dans l’eau dans cet environnement qui, à l’origine, n’est pas le sien, où la compétition est plus féroce que jamais et où il faut toujours avoir de l’inédit (à tous les niveaux) à offrir, faut de quoi on devient bien vite de l’« history » – comprendre qu’on est détrôné et renvoyé aux oubliettes. Installé avec son épouse Hania (mère libanaise, père syrien) et leurs trois enfants en Californie, Mike Ahmar raconte que dès son très jeune âge, il rêvait de devenir homme d’affaires, comme son père, qui était dans l’immobilier. Aujourd’hui, ses rêves ont été bien plus loin. Mais bien qu’à la tête d’une entreprise parmi les plus prestigieuses, il a toujours présent à l’esprit «sa» ville de Baalbeck où «il se plaisait à goûter aux caractéristiques des quatre saisons». Des visions, des couleurs et des senteurs qui ne le quittent pas et qu’il communique à ses trois enfants: Jina (7 ans), Hassan (6 ans) et Jade (3 ans). Avec eux aussi, il partage les joies et les exploits de son sport favori, le tennis. Et ce n’est pas tout. En eux, il voit la deuxième génération d’Américains d’origine libanaise qui continueront sa «success story» en restant parmi les premiers, et peut-être les premiers, dans le domaine de la technologie de pointe à venir.
WASHINGTON - Irène MOSALLI
Un Libanais se trouve aujourd’hui en plein cœur de la technologie de pointe. Il se nomme Mike Ahmar et, aujourd’hui à 53 ans, il est à la tête de l’une des trois plus importantes compagnies de distribution de matériel informatique. Le siège central de sa firme, l’International Computer Graphics (ICG), se trouve en Californie. Elle compte sept...