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Actualités - CHRONOLOGIE

Baabda Lahoud : Ceux qui ont tenté d’isoler le Liban et la Syrie ont désormais besoin de leur aide

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que « l’étape délicate que la région traverse actuellement nécessite une consolidation des relations entre le Liban et la Syrie à tous les niveaux », mettant l’accent sur le fait que « les événements qui se produisent sur la scène régionale, notamment en Irak et en Palestine, n’ont pas eu de répercussions sur la stabilité politique et sécuritaire qui prévaut dans les deux pays frères ». « Au contraire, ces événements ont consacré leur résistance parce qu’ils sont attachés à une même stratégie qui constitue un exemple pour l’action arabe unie et pour la défense des causes arabes justes et des droits des peuples arabes », a indiqué le président Lahoud à Baabda devant une délégation libano-syrienne formée de membes du Centre syrien du développement moteur et des ressources humaines (LHRD), et du Conseil libanais des experts en ressources humaines. « Ces dernières années nous ont montré que la présence du Liban au côté de la Syrie a permis la réalisation de beaucoup d’exploits nationaux au niveau des deux pays, notamment la libération de la plus grande partie du territoire libanais au Sud de l’occupation israélienne. Nous souhaitons bientôt fêter ensemble la libération du Golan syrien occupé parce qu’il est impossible de trouver une solution à la crise régionale sans la libération des territoires libanais et syrien occupés. Aucune paix juste, globale et permanente n’est possible sans le Liban et la Syrie, qui sont attachés à l’application des résolutions internationales et qui aspirent à une paix fondée sur la justice et l’égalité », a-t-il poursuivi. « Les paris visant à porter atteinte au Liban et à la Syrie, à la lumière des derniers développements en Irak et en Palestine, sont tombés grâce à la résistance des deux pays et à leur attachement au droit. Ceux qui ont tenté d’isoler les deux pays et de les pousser à adopter des choix qu’ils refusent ont aujourd’hui besoin de l’aide du Liban et de la Syrie pour le rétablissement de la stabilité dans la région », a ajouté M. Lahoud. Un amendement constitutionnel justifié en cas de confrontation régionale, estime Salam « Si les changements régionaux et notamment l’agression occidentalo-américaine sur la région venait à requérir une plus grande confrontation, celle-ci devra être incarnée par des personnes comme le président Émile Lahoud. » C’est ce qu’a déclaré hier l’ancien député Tammam Salam, qui a indiqué ne voir « aucun inconvénient à un amendement constitutionnel, le mécanisme étant inclus déjà dans la Constitution même ». Dans une entrevue accordée au quotidien koweïtien al-Raï el-Aam, M. Salam a affirmé que ceux qui « s’opposent à l’amendement du texte fondamental le font, car il ne sert pas leurs intérêts ». « La Constitution n’est pas sacrée. Seuls l’intérêt et l’opinion du peuple le sont », a ajouté M. Salam, qui a insisté sur la nécessité d’effectuer un changement au niveau de la mentalité de ceux qui sont chargés de la gestion des affaires publiques.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que « l’étape délicate que la région traverse actuellement nécessite une consolidation des relations entre le Liban et la Syrie à tous les niveaux », mettant l’accent sur le fait que « les événements qui se produisent sur la scène régionale, notamment en Irak et en Palestine, n’ont pas eu de...