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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Le prix de l’essence demeure inchangé Achat de 250 autobus et développement des transports publics (photo)

Calme et productive. C’est en ces termes que des ministres ont décrit la séance, hier matin, du Conseil des ministres, dont les sujets politiques étaient absents. L’une des principales décisions prises hier pourrait bien être celle de convoquer à nouveau le Conseil des ministres la semaine prochaine, dans un effort pour accélérer l’expédition des affaires courantes. L’examen de la question des indemnités destinées aux producteurs de pommes a été reporté à jeudi prochain, dans l’espoir de comprendre pour quelles raisons certaines indemnités ont été payées et d’autres pas. Malgré l’absence de neuf ministres, et en cours de route d’un dixième, le Conseil des ministres a pu examiner un certain nombre de points urgents. Ainsi, la question des vols charters et des agences de voyages a été soulevée, ainsi que celle de la diffusion en France des émissions de la télévision al-Manar. Le Conseil des ministres a également réussi à poser un plan de développement global des transports en commun, comprenant une décision d’acheter 250 autobus pour un montant de 50 milliards de livres. Le ministre de l’Énergie a annoncé, pour sa part, que le Conseil des ministres a décidé d’ignorer la hausse du prix des carburants et de maintenir le prix de l’essence à son niveau actuel. Au sujet des émissions d’al-Manar, le chef de l’État a estimé que l’interdiction de ces émissions en France se résume, au fond, dans l’interdiction faite au Liban d’exposer sa position dans le conflit régional, sous la pression du « sionisme mondial ». Par ailleurs, la station ne saurait être qualifiée d’« antisémite », du fait même que les Arabes sont des Sémites, a dit le chef de l’État. Les vols charters Sur un autre plan, le Conseil des ministres a écouté les explications du ministre des Transports, Négib Mikati, au sujet des cas des vols charters qui ont mal tourné, et de l’escroquerie dont ont été victimes les clients du navire al-Salam Boccacio. Il a été convenu d’exercer un plus strict contrôle sur les licences des agences de voyages et d’user des garanties en capital, auxquelles elles seront astreintes pour éventuellement indemniser leur clientèle lésée sur la qualité des services promis. La crise dans le secteur agricole a également été à l’ordre du jour de la réunion, compte tenu des plaintes des propriétaires de serres, victimes de la concurrence des produits jordaniens. Une solution à ce problème n’est pas facile, a noté le ministre des Finances, dans la perspective de l’instauration d’un marché commun arabe, et si l’on rejette le principe de la subvention des produits agricoles. Toutefois, d’ici là, un contrôle plus exact de la compatibilité des calendriers agricoles n’est pas impossible, a noté M. Lahoud, tandis que le Premier ministre annonçait qu’il examinerait cette question avec les autorités égyptiennes, le 7 septembre prochain. Le Conseil des ministres a décidé également d’accélérer la mise en application de toutes les décisions favorables au développement de l’industrie, notamment la fourniture du fuel à des prix compétitifs. La Coopérative de Beyrouth À l’issue d’un débat relativement long, le Conseil des ministres a décidé de transmettre le dossier de la Coopérative de Beyrouth à la justice administrative, et de poser les cadres d’un règlement du scandale de sa faillite, qui a entraîné la ruine de dizaines de petits actionnaires. Le dossier sera transmis à la Cour des comptes et à l’Inspection centrale dans le but de faire la lumière sur les irrégularités et abus – y compris de la part de la direction générale des coopératives – qui s’y sont produits et d’en déférer les responsables devant les tribunaux. Entre-temps, un nouveau comité administratif gérera la coopérative, sous la supervision provisoire des ministres de l’Agriculture et des Finances. Un fonds de 50 millions de dollars sera accordé au haut comité de secours pour l’indemnisation des concernés, après clôture du dossier et après approbation du Conseil des ministres. Le Conseil des ministres a également approuvé le relèvement de 14 ans à 18 ans de l’autorisation du travail des mineurs. Il a annulé, au nom de la décentralisation, le contrôle préalable sur les dépenses des municipalités, sans référence à un plafond. Le Conseil des ministres a approuvé le principe de l’engagement des enseignants ayant passé avec succès le concours de l’Institut pédagogique technique, et ce conformément aux besoins, indépendamment des quotas confessionnels, et même si tous sont de confession chrétienne.
Calme et productive. C’est en ces termes que des ministres ont décrit la séance, hier matin, du Conseil des ministres, dont les sujets politiques étaient absents.
L’une des principales décisions prises hier pourrait bien être celle de convoquer à nouveau le Conseil des ministres la semaine prochaine, dans un effort pour accélérer l’expédition des affaires...