Transport Un avion charter transportant 110 Libanais forcé à atterrir à Rhodes après une panne

Le mauvais sort semble poursuivre les Libanais toutes les fois qu’ils décident de prendre un avion charter. Après le scandale de Cotonou et celui de Charm el-Cheikh, un nouvel incident vient s’ajouter à la liste noire, sans causer toutefois de pertes en vies humaines. Samedi, un avion appartenant à une compagnie privée et loué par une agence libanaise de tourisme s’est vu obligé d’effectuer un atterrissage forcé à l’île de Rhodes, à cause d’une panne soudaine. Notre collègue Hoda Chédid, qui se trouvait sur ce vol avec 110 autres Libanais qui revenaient de leurs vacances, a raconté hier à la LBCI que l’équipage de l’avion semblait être au courant de la panne avant le décollage de l’aéroport de Malaga, en Espagne, puisque les passagers ont dû attendre 12 heures avant d’embarquer. Quelques heures après le vol, le capitaine annonce aux passagers qu’il est obligé d’atterrir à Rhodes où les voyageurs ne seront autorisés à évacuer l’appareil qu’après l’intervention des autorités libanaises, informées grâce à l’intervention de la journaliste. Le chef de l’État a immédiatement demandé au ministre des Transports d’ouvrir une enquête sur cette affaire pour déterminer les causes de la panne. Entre-temps, les passagers ont décidé de signer une pétition dénonçant l’irresponsabilité de l’agence touristique qui a loué l’avion. Ils ont également décidé d’intenter un procès contre l’agence. En soirée, le directeur de l’Aviation civile, Hamdi Chok, devait publier une circulaire ordonnant à l’avion de cesser ses vols jusqu’à l’aboutissement de l’enquête. Il convient d’indiquer que le départ pour Malaga, où le groupe libanais devait passer ses vacances, avait été tout aussi risqué que le retour, puisque l’avion charter qui avait amené les passagers à destination a été interdit de vol il y a deux jours par la France et l’Italie, pour cause de non-conformité aux règles de sécurité.