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Actualités

La grande bouffe

Bien sûr, les convois à haut-parleurs tonitruant de la zizique populaire et klaxonnant à qui mieux mieux. Bien sûr les feux d’artifice : rarement la reconnaissance du ventre n’était aussi justifiée. Des festins complets, par centaines de tonnes. Des repas en cartons de famille de chez un bon traiteur de Hamra. Des plateaux de six douzaines de maamouls d’un des meilleurs pâtissiers de la ville. Vingt-quatre mille bouteilles d’eau minérale livrées à un club sportif servant de relais logistique à la machine de la liste chouchoutée par qui on sait. Toutes les marques de boissons gazeuses. Du café à tire-larigot et même des narguilés pour les raffinés du way of life à l’orientale. Sans compter des sacs de plage, des briquets, des stylos à pointe sèche, des ballons (d’oxygène). C’est ce que Hoss, qui pour sa part ne distribue que des conseils, appelle le poids de l’argent. Peut-être pas comptant, mais maintenant repu. Et content. J.I.
Bien sûr, les convois à haut-parleurs tonitruant de la zizique populaire et klaxonnant à qui mieux mieux. Bien sûr les feux d’artifice : rarement la reconnaissance du ventre n’était aussi justifiée. Des festins complets, par centaines de tonnes. Des repas en cartons de famille de chez un bon traiteur de Hamra. Des plateaux de six douzaines de maamouls d’un des meilleurs...