ÉCOLOGIE Coup d’envoi de la campagne de reboisement de la forêt de Tannourine(photo)

Répondant à la demande de la municipalité de Tannourine, le ministre de l’Environnement Farès Boueiz a donné hier le coup d’envoi de la campagne de reboisement de la forêt de Tannourine. C’est dans le cadre du démarrage de cette campagne que M. Boueiz a rendu visite au palais municipal de Tannourine, où il a été reçu par le président de la municipalité, le Dr Issam Torbey, ainsi que de nombreuses personnalités de la région. Visite au terme de laquelle il a planté une pousse de cèdre dans le jurd de Tannourine et effectué une tournée dans la réserve de la région. Dans une allocution, le ministre Boueiz a annoncé que près de 14 400 pousses, âgées d’au moins trois ans, seront plantées sur une superficie de 18 hectares. Et de préciser que les espèces choisies seront constituées de pousses de cèdres du Liban, d’une taille minimale de 50 cm. Le reboisement débutera en octobre 2004, au terme de travaux de creusement. Selon les propos de M. Boueiz, le ministère de l’Environnement se chargera de l’entretien des pousses, durant les trois premières années suivant le reboisement, et de leur arrosage, pour une période d’un an. « La particularité de cette campagne de reboisement, a précisé le ministre Boueiz, est le suivi entrepris par le ministère de l’Environnement, pour empêcher les pousses de mourir, comme cela se passe généralement. » « Par ailleurs, a-t-il ajouté, les zones de reboisement sont soigneusement sélectionnées par le ministère de l’Environnement. » Ainsi, seuls les biens-fonds publics ou municipaux, de même que les terrains domaniaux ou les waqfs, pourront être reboisés, après la certitude qu’aucun projet de construction ne sera entrepris sur ces terrains avant au moins un demi-siècle. Assurant que son ministère pourra mener à bien sa mission de livrer à la municipalité de Tannourine une forêt complète et en bonne santé, en l’espace de trois ans, le ministre Boueiz a conclu que « cette initiative est peut-être symbolique, mais qu’elle est la preuve de l’attachement au pays, ainsi que la pérennité de celui-ci ».