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Ahmed el-Assaad s’en prend à Amal et au Hezbollah

Le fils de l’ancien président de la Chambre Kamel el-Assaad, Ahmed el-Assaad, a tiré à boulets rouges hier sur le mouvement Amal et sur le Hezbollah. Dans un meeting à Kfar Tebnit, M. Assaad s’en est d’abord pris à la Régie, qu’il a qualifiée de « haut lieu de la corruption ». «La Régie n’est pas seulement un antre de corruption et de gaspillage, mais également une outil de répression de la liberté d’opinion du peuple, dans la mesure où une grande fraction des Sudistes dépend de la culture du tabac pour gagner leur vie. Mais la plupart des agriculteurs adoptent sans conviction les principes du mouvement Amal, et n’osent pas affirmer leurs convictions politiques réelles. La Régie fixe le prix du kilo de tabac à l’agriculteur en fonction de son identité politique. De même, elle fixe la quantité de tabac que l’agriculteur a le droit de vendre en fonction de son identité politique. Tout le monde sait que la Régie est soumise au mouvement Amal. Les responsables de la Régie exécutent les ordres de la direction du mouvement Amal. C’est pourquoi la Régie n’est pas une institution au sens propre du terme. (...). La Régie est en fait une boutique. » Il a ensuite demandé pourquoi l’État n’avait pas encouragé les cultures de substitution au Sud, en fonction d’une planification bien déterminée, comme convenu avec le Pnud. « La seule conclusion qu’il est possible de tirer, c’est qu’ils veulent maintenir la culture du tabac et ses dérivés (...) comme culture principale au Sud, et, partant, comme source principale de revenus à une large fraction de la société. L’objectif étant de contrôler l’identité politique de nos fils au Liban-Sud et de réprimer la liberté d’opinion et d’expression. C’est pourquoi je vous appelle à vous révolter contre cette classe politique, contre ceux qui vous répriment et qui vous font du chantage », a-t-il poursuivi, en réclamant un changement au niveau de l’ensemble de la classe politique. Ahmed el-Assaad s’est ensuite déchaîné contre les propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, concernant « les agents d’Israël au Liban ». « Qui sont-ils ? Est-ce que tous ceux qui ne partagent pas votre opinion sont des agents ? Croyez-vous en la liberté d’opinion et d’expression ? » a-t-il demandé à sayyed Nasrallah, en l’exhortant à ne pas se laisser aller à l’exagération. S’en prenant à Israël, il a enfin posé la question suivante : « Ceux qui baissent les bras devant les régimes arabes dictatoriaux et corrompus ne sont-ils pas aussi des agents ? »


Le fils de l’ancien président de la Chambre Kamel el-Assaad, Ahmed el-Assaad, a tiré à boulets rouges hier sur le mouvement Amal et sur le Hezbollah. Dans un meeting à Kfar Tebnit, M. Assaad s’en est d’abord pris à la Régie, qu’il a qualifiée de « haut lieu de la corruption ».
«La Régie n’est pas seulement un antre de corruption et de gaspillage, mais...