Rechercher
Rechercher

Actualités

Gemayel : L’échéance de novembre doit être le début du salut (photo)

L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a estimé hier que la présidentielle était une opportunité pour le peuple libanais et les amis du Liban, à commencer par la Syrie, d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire du Liban et des relations libano-syriennes. En d’autres termes, a-t-il souligné, l’échéance de novembre doit constituer l’entrée en matière pour le salut du Liban. M. Gemayel a effectué une tournée dans le village de Ras el-Harf (Haut-Metn), en compagnie du député Antoine Ghanem et d’un certain nombre de responsables du Mouvement réformiste kataëb. S’exprimant devant des villageois et les membres du conseil municipal de la localité, l’ancien chef de l’État a évoqué l’importance de la visite du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, au niveau de la consécration de la convivialité et du consensus intercommunautaire. Il a également évoqué la visite du chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, à Bickfaya (en 2000) et la signature ce jour-là d’un pacte, qui a amorcé selon lui la dynamique de la réconciliation. Laquelle devait ensuite déboucher sur la visite de Mgr Sfeir au Chouf en août 2001. Concernant la présidentielle, l’ancien chef de l’État a rappelé le fond de son initiative – la « Syrian Goodwill in Lebanon » –, estimant que l’échéance devait permettre au Liban de « sortir du pétrin, du cauchemar dans lequel il se trouve ». Ce qui ne dépend pas, a-t-il précisé, de l’identité du futur président, mais des principes mêmes sur la base desquels il sera élu. Il a ensuite mis l’accent sur l’importance d’excellentes relations avec la Syrie, fondées sur le respect mutuel et les intérêts des deux pays. « L’échéance constitue une opportunité pour tous d’entreprendre un saut qualitatif dans l’histoire du pays pour que le cycle de souffrances prenne fin. Un cycle qui a débuté avec les accords du Caire en 1969, lorsque les hérésies ont commencé, de même que la déconstruction du système libanais et la mise en place d’une légitimité révolutionnaire sur le territoire libanais, au détriment de la souveraineté, de la légitimité constitutionnelle, et l’installation d’un pouvoir parasitaire, au détriment du pouvoir libanais, constitutionnel et légitime », a souligné le président Gemayel. Pour l’ancien chef de l’État, c’est en fonction de l’issue de la présidentielle que l’on saura s’il y a une volonté d’initier un changement (au niveau des relations libano-syriennes), changement qui passe par l’élaboration d’une loi électorale saine, représentative et capable de générer des élections libres de toute ingérence. M. Gemayel a ensuite visité le village de Kahlouniyé.


L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a estimé hier que la présidentielle était une opportunité pour le peuple libanais et les amis du Liban, à commencer par la Syrie, d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire du Liban et des relations libano-syriennes. En d’autres termes, a-t-il souligné, l’échéance de novembre doit constituer l’entrée en...