Rechercher
Rechercher

Actualités

Le député se dit opposé à tout amendement de la Constitution Saad : « Je ne commettrai pas la même erreur deux fois »

Fouad es-Saad, député de Aley, a affirmé hier avoir eu des « remords » après avoir soutenu le principe de la reconduction du mandat de l’ancien chef de l’État Élias Hraoui, soulignant : « Je ne commettrai pas la même erreur deux fois. » Interrogé par la LBCI sur les raisons pour lesquelles il avait, à l’époque, opéré un tel revirement, alors qu’il était à l’origine « contre tout amendement constitutionnel », M. Saad a précisé que durant « les deux derniers jours (précédant l’échéance sous le mandat Hraoui), il avait réalisé que l’amendement constitutionnel et la prorogation étaient acquis. J’ai dû alors changer de position. Par la suite, j’ai regretté et je ne suis pas prêt à commettre à nouveau la même erreur », a souligné le député, une raison qui, a-t-il dit, le pousse aujourd’hui à s’opposer à l’amendement de la Constitution, surtout lorsque celle-ci « est taillée à la mesure d’une personne ». Selon le député, la tendance actuelle n’est certainement pas à la reconduction du mandat du chef de l’État Émile Lahoud. « C’est ce qui ressort notamment de la lecture des déclarations des députés et des blocs parlementaires, des analyses journalistiques et de l’opinion publique dans son ensemble », a encore précisé M. Saad. Affirmant qu’il n’ambitionne pas d’accéder à la première magistrature, il a précisé toutefois que si « la présidence lui était proposée, il ne la refuserait pas ». À la question de savoir si la relation qui existe entre le chef du PSP Walid Joumblatt et le cardinal Nasrallah Sfeir est « suffisante pour sauvegarder les passerelles politiques entre les chrétiens et les druzes », il a répondu que quoi qu’il arrive à l’avenir, la Montagne « ne connaîtra plus jamais des dissensions entre les deux communautés ». « S’il y a eu (depuis quelque temps) une prise de distance entre M. Joumblatt et Kornet Chehwane, cela n’affecte pas la relation entre le patriarcat maronite et le leader druze ». Interrogé au sujet des déclarations faites par le numéro deux du département d’État américain, Richard Armitage, qui avait estimé vendredi que l’échéance présidentielle libanaise était une « affaire libano-syienne », M. Saad a indiqué que ces propos « ne sont pas erronés puisqu’ils confirment le rôle libanais mais en y ajoutant celui que joue la Syrie ». « Personne ne peut dire que Damas n’a aucun rôle à jouer à ce niveau » , a-t-il précisé.

Fouad es-Saad, député de Aley, a affirmé hier avoir eu des « remords » après avoir soutenu le principe de la reconduction du mandat de l’ancien chef de l’État Élias Hraoui, soulignant : « Je ne commettrai pas la même erreur deux fois. » Interrogé par la LBCI sur les raisons pour lesquelles il avait, à l’époque, opéré un tel revirement, alors qu’il était à...