Le politique, samedi, et le social, dimanche : voilà les deux champs (de bataille) autour desquels se sont articulés, le week-end écoulé, les mots et les prises de position du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir.
Avec, dans les deux cas, le même regard imparable sur la réalité libanaises, ses vicissitudes et ses lacunes qu’il n’a de cesse de dénoncer à deux mois ou presque de l’échéance automnale.
« Notre nation est en crise. Il est vrai que le canon s’est tu, mais ses séquelles sont vives jusqu’à aujourd’hui », a dit le cardinal samedi, rappelant que le Liban est « le pays de tous les Libanais ».
Quant à son homélie dominicale, elle a été conscrée aux problèmes sociaux et aux carences de l’État, notamment en ce qui concerne les agriculteurs, les handicapés, et l’émigration vampire, « qui vide le Liban de son élite ».
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Ziyad MAKHOUL
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