Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

COOPÉRATION - Le président tchèque place de l’Étoile, au Sérail, à Baalbeck, Ksara et à l’AUB Klaus : La paix dans la région doit venir de l’intérieur

Pour la deuxième journée de sa visite officielle au Liban, le chef de l’État tchèque, Vaclav Klaus, s’est rendu hier place de l’Étoile, où il a été reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry. Étaient également présents, pour saluer le n° 1 tchèque auquel a été déroulé un long tapis rouge, les députés Élie Ferzli, Antoine Haddad, Ayman Choucair, Serge TourSarkissian et Abdel-Rahman Abdel-Rahman – sans oublier le président du groupe d’amitié Liban-République tchèque au Parlement, Mikhaïl Daher, ainsi que l’un des membres, le député de Baabda, Salah Honein. Vaclav Klaus et Nabih Berry ont ensuite eu un entretien d’une heure, en présence de l’ambassadeur tchèque Marek Skolil, l’ambassadeur du Liban à Prague, Zouhair Kazzaz, le ministre d’État Karam Karam, ainsi que le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, Ali el-Khalil. Après avoir rendu un vibrant hommage à la République tchèque, à ses liens amicaux de près de cinquante ans avec le Liban et à son « soutien constant à la résolution 425 de l’Onu, sans oublier l’aide qu’elle nous a donnée au moment du massacre de Cana en 1996 », Nabih Berry a néanmoins souhaité que ces relations historiques se traduisent plus concrètement, d’autant, a-t-il rappelé, que la République tchèque est désormais membre de l’UE, et que « nous souhaitons que l’Union européenne joue un rôle bien moins partial à l’encontre des peuples palestinien et irakien ». S’excusant de ne pas parler en arabe, le président tchèque a commencé par souligner que s’il est personnellement venu au Liban, « c’est pour montrer à quel point nous tenons à développer et renforcer nos relations. C’est ma première visite au Proche-Orient, et ce n’est pas un hasard si j’ai choisi le Liban », a-t-il rappelé. Indiquant qu’il entendait s’informer de la situation sur la scène locale, des développements régionaux et « débattre des dossiers qui intéressent le Proche-Orient et le monde », il a relevé la bonne santé de la reconstruction au Liban et la volonté d’accélérer le développement. « Je souhaite la paix pour la région, et cette paix doit venir de l’intérieur ; elle doit se baser sur les négociations, sur la compréhension, sur la recherche incessante de dénominateurs communs », a ajouté Vaclav Klaus, soulignant que « personne ne peut gagner comme dans un match de football : chaque partie doit privilégier l’objectivité et l’équité ». Le président tchèque, qui a été l’invité d’honneur d’un déjeuner offert par Nabih Berry, a conclu en rappelant son attachement « à l’indépendance et la souveraineté des États, qui doivent décider eux-mêmes de leur destin ». D’autre part, le n° 1 tchèque s’est rendu à Baalbeck, en compagnie du ministre Karam, de l’ambassadeur Kazzaz et du mohafez de la Békaa, Antoine Sleimane. Reçu par le président de la municipalité, Ghaleb Yaghi, Vaclav Klaus a applaudi la beauté des ruines de Baalbeck, estimant « nécessaire » de s’en occuper et de les protéger. Le président tchèque a également visité les caves de Ksara et goûté ses vins, en compagnie notamment du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Adnane Kassar. Signalons en outre que Vaclav Klaus s’est rendu en début d’après-midi à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), où il a été reçu par le président de l’université, John Waterbury, ainsi que par une élève tchèque, Sabina Stridoza. Il a donné une conférence axée sur les réformes tchèques, à laquelle ont assisté entre autres les ministres Karam Karam et Fouad Siniora, représentant respectivement le chef de l’État et le Premier ministre. En soirée, Vaclav Klaus a été reçu au Sérail par le Premier ministre Rafic Hariri, en présence du ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid. Au centre des discussions : la situation en Irak et dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que les relations bilatérales. Quant à l’épouse du président tchèque, Livia Klausova, elle a visité hier les associations de l’imam Moussa Sadr à Tyr, où elle y a été accueillie par Rabab Sadr Charafeddine.
Pour la deuxième journée de sa visite officielle au Liban, le chef de l’État tchèque, Vaclav Klaus, s’est rendu hier place de l’Étoile, où il a été reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry. Étaient également présents, pour saluer le n° 1 tchèque auquel a été déroulé un long tapis rouge, les députés Élie Ferzli, Antoine Haddad, Ayman Choucair, Serge...