Aoun appelle l’opposition à prendre position à Beyrouth

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a appelé hier l’opposition à « prendre position » concernant le scrutin de Beyrouth, et « à ne pas briller par son absence ». Contacté hier par L’Orient-Le Jour, le général Aoun a affirmé : « L’opposition brille par son absence à Beyrouth. Or c’est une honte historique qu’elle ne se prononce pas dans la capitale, là où le chef du gouvernement, qui est responsable de la ruine économique du pays, défend sa liste. » « Que l’opposition se prononce pour ou contre Rafic Hariri, mais qu’elle se prononce. Il est inadmissible qu’une prétendue opposition se contente de prendre la poudre d’escampette », a-t-il ajouté. Concernant le scrutin du Mont-Liban, le général Aoun a dénoncé « une alliance concrète » entre MM. Amine Gemayel et Michel Murr. « Sinon, pourquoi M. Murr a-t-il estimé qu’il avait gagné à Chiyah et à Furn el-Chebback-Aïn el-Remmaneh, en principe acquises au Mouvement réformiste Kataëb ? » s’est-il interrogé. Il en est de même, selon lui, à Hadeth, où la liste d’Antoine Karam, « emmenée par le pouvoir », a « bénéficié du soutien du PNL, des FL et d’Amine Gemayel ». « Après, on m’accuse d’être à la base des dissensions entre les différents courants de l’opposition ! » a ajouté Michel Aoun.