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Actualités - CHRONOLOGIE

MUSÉE Grands paquebots et tempêtes à la carte pour le premier musée italien de la mer (photo)

Des milliers de passionnés des océans peuvent visiter, depuis lundi, le premier musée de la mer créé en Italie dans l’ancien arsenal du port de Gênes (nord-ouest) avec des financements européens. «L’Italie avait un peu oublié ses 8500 km de côtes par rapport à ses 1000 km de frontière de montagne avec l’Europe», a souligné l’armateur Nicola Costa, un des promoteurs de l’exposition, lors de son inauguration dimanche. Le musée Galata a coûté 23 millions d’euros, dont près de la moitié assurée par le budget de l’Union européenne. Galata était le nom de l’arsenal, venant d’un quartier du port d’Instabul géré jadis par les commerçants génois. L’une des attractions les plus saisissantes est la tempête au cap Horn, vécue par les visiteurs assis sur une chaloupe encadrée par des écrans géants. Mais le cœur de l’exposition est réservé aux grands paquebots, dont nombre ont coulé tragiquement. Les visiteurs peuvent également découvrir une galère génoise de 40 mètres sur 9 et un brick-goélette fidèlement reconstruits, ainsi que d’innombrables maquettes des géants de la mer et 6000 objets originaux, témoins de la grande aventure de l’homme à travers les océans au cours des siècles. Le portrait «officiel» de Christophe Colomb signé par un peintre anonyme contemporain du découvreur du Nouveau Monde, des volumes de cartes marines très anciennes et des instruments de navigation racontent l’histoire de la navigation depuis la rame jusqu’à la voile et la vapeur sur 6000 mètres carrés distribués en 17 grandes salles. Une section importante est réservée aux paquebots transatlantiques – le Titanic et le Normandie, le Vaterland et l’Imperator, l’Andrea Doria et les toutes dernières villes flottantes, comme le Costa Fortuna, le plus grand paquebot italien, dernier-né des chantiers navals génois avec ses 600000 tonneaux de jauge, ses douze étages de cabines, ses piscines et restaurants, théâtres et salles de fête. Le bâtiment était ancré dimanche à Gênes pour la présentation de l’exposition et a ensuite pris la mer en direction de Naples puis de Marseille avec 15000 passagers et membres d’équipage à son bord. «C’est un véritable miracle d’avoir réussi à réaliser cette initiative alors que Gênes est capitale européenne de la culture, avec Lille», a commenté le maire Giuseppe Pericu, en inaugurant le musée. «J’aimerais que cet arsenal auquel j’ai voulu donner une nouvelle peau sans le trahir puisse devenir un symbole pour Gênes», a pour sa part souhaité l’architecte espagnol Guillermo Vasquez Consuegra, réalisateur du projet.
Des milliers de passionnés des océans peuvent visiter, depuis lundi, le premier musée de la mer créé en Italie dans l’ancien arsenal du port de Gênes (nord-ouest) avec des financements européens.
«L’Italie avait un peu oublié ses 8500 km de côtes par rapport à ses 1000 km de frontière de montagne avec l’Europe», a souligné l’armateur Nicola Costa, un des...