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Actualités - CHRONOLOGIE

« En tant que députés, nous devons respecter la Constitution », affirme Pharaon (photo)

« L’histoire du Liban nous a appris qu’à chaque fois que l’idée d’un amendement constitutionnel en faveur de la prorogation ou de la reconduction était soulevée aux portes de l’échéance présidentielle, cela avait des répercussions et des coûts certains sur le pays. » Telle est la position exprimée hier par le député Michel Pharaon concernant la présidentielle, à l’issue de sa rencontre avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh. « L’amendement constitutionnel a ses propres impératifs. C’est pourquoi, par principe, nous devons respecter d’abord la Constitution, en tant que députés », a-t-il indiqué. « Ce qui est encore plus important, c’est de nous respecter nous-mêmes, et de prendre en considération – d’évaluer – toutes les circonstances », a ajouté M. Pharaon. Le député a par ailleurs estimé que la présidentielle devait être « une étape de dialogue démocratique, et ne pas se limiter à une quelconque polémique ». Il a en outre condamné les actes terroristes qui ont visé les églises en Irak, mettant en garde contre le danger de voir la situation dans ce pays dégénérer en un conflit sectaire et confessionnel. Mgr Audeh a ensuite reçu le député Nabil de Freige, puis le président de la Caisse centrale des déplacés, Fady Aramouni, et le PDG de la Banque de l’Habitat, Joseph Sassine.
« L’histoire du Liban nous a appris qu’à chaque fois que l’idée d’un amendement constitutionnel en faveur de la prorogation ou de la reconduction était soulevée aux portes de l’échéance présidentielle, cela avait des répercussions et des coûts certains sur le pays. » Telle est la position exprimée hier par le député Michel Pharaon concernant la présidentielle,...