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Otage libanais La famille d’Antoine Antoun inquiète sur son sort (photo)

La famille de l’homme d’affaires Antoine Antoun, enlevé samedi en Irak, était inquiète lundi sur son sort tout en gardant l’espoir qu’il sera libéré, à l’instar de l’autre Libanais libéré dimanche, Vladimir Damaa. « Je n’ai aucune nouvelle de mon fils, qui a 28 ans. On ne sait pas qui l’a enlevé, ni si ses ravisseurs veulent une rançon », a affirmé à l’AFP son père, Robert Antoun. Entouré de son épouse, de ses trois filles et de son second fils, M. Antoun est partagé entre inquiétude et espoir. « Je suis très inquiet, bien sûr, à cause du silence. Néanmoins, je suis confiant et j’espère que son rapt connaîtra un dénouement heureux », a-t-il ajouté. L’autre homme d’affaires libanais, Vladimir Damaa, avait également été enlevé samedi dans un autre incident en Irak. Ses ravisseurs réclamaient une rançon de 700 000 dollars, mais la police irakienne a annoncé dimanche sa libération par les Forces spéciales irakiennes, sans en révéler les circonstances. Dans la maison de la famille Antoun à Kobeyate, Nancy Francis, la fiancée d’Antoine, ne cache pas son angoisse : « Antoine devait rentrer au pays le 15 août pour les préparatifs de notre mariage, prévu en septembre. » « Mon fiancé n’a jamais fait de mal à quiconque. Il gère une laiterie qui fournit des denrées alimentaires aux Irakiens. Je dis à ses ravisseurs qu’ils se sont trompés d’homme et je les supplie de le libérer », lance-t-elle. Antoine Antoun a été enlevé en même temps que son chauffeur irakien par un groupe d’une cinquantaine d’hommes armés qui ont investi la petite usine qu’il avait fondée il y a environ deux ans à Bagdad. Il avait quitté l’Irak en mars 2003, peu avant la chute du régime du président irakien Saddam Hussein, et avait attendu au Liban la fin des opérations militaires pour regagner Bagdad. Vladimir Damaa, originaire d’Enfé, dans le Koura, gérait une entreprise de construction de maisons préfabriquées à Bagdad. Il avait déjà été kidnappé une première fois il y a environ trois mois avant d’être relâché tout en promettant à ses ravisseurs « de ne pas traiter avec les Américains », avait indiqué un de ses proches à un correspondant de l’AFP.
La famille de l’homme d’affaires Antoine Antoun, enlevé samedi en Irak, était inquiète lundi sur son sort tout en gardant l’espoir qu’il sera libéré, à l’instar de l’autre Libanais libéré dimanche, Vladimir Damaa.
« Je n’ai aucune nouvelle de mon fils, qui a 28 ans. On ne sait pas qui l’a enlevé, ni si ses ravisseurs veulent une rançon », a affirmé à...