Diplomatie La Roumanie fait le point, régionalement, à Beyrouth

Vendredi, Jean Obeid a conféré au palais Bustros avec le vice-ministre roumain des Affaires étrangères, Georges Ciamba. Qui a indiqué que les chefs de mission de son pays accrédités au Moyen-Orient se sont rassemblés récemment à Beyrouth pour une conférence-briefing régionale, sous sa direction. Le responsable roumain a précisé que le choix s’était porté sur le Liban, en raison des liens amicaux entre les deux pays, « liens bilatéraux qui sont les plus forts que nous entretenions dans cette partie du monde ». Ciamba a ensuite tenu à rendre hommage aux Libanais de Bucarest, qui contribuent activement à l’essor économique de la Roumanie. Il a, d’ailleurs, à la tête d’une délégation comprenant des hommes d’affaires roumains, également eu un entretien de coopération avec le secrétaire général du palais Bustros, Mohammed Issa. Qui a par ailleurs conféré, au sujet du prochain sommet arabe, avec l’ambassadrice de Tunisie, Naziha Zawrak. Lecourtier D’autre part, le directeur des affaires politiques du ministère, Boutros Assaker, s’est entretenu avec l’ambassadeur français, Philippe Lecourtier, au sujet de la conférence du partenariat euro-méditerranéen prévue à Dublin après-demain mercredi. Le diplomate français s’est déclaré satisfait de l’attitude positive du Liban à l’égard des sujets économiques ou politiques préparés par l’Europe. Il a tenu à souligner qu’à Dublin on ne manquera pas de traiter du Moyen-Orient et des réformes. Pour affirmer ensuite que son pays « conseille aux États-Unis de modifier leur position au sujet des réformes, afin qu’elles émanent de l’intérieur (du monde arabe) et ne soient pas imposées de l’extérieur ». Lecourtier a insisté sur l’importance du dialogue. En souhaitant, au nom de son pays, que le prochain sommet arabe parvienne à définir une positon par rapport à ces réformes. Le diplomate français a conclu en soulignant que l’Europe se préoccupe fortement du terrorisme, qui fauche tant de victimes ces temps-ci.