Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Un programme pour découvrir tous les coins du Liban

« Retour aux racines », mis en place par la Ligue maronite en collaboration avec l’Université Notre-Dame de Loueizé, en est à sa troisième édition. En 2001 et 2002, la Ligue avait reçu des jeunes Libanais venus du Brésil et du Mexique. Les groupes étaient alors formés d’une trentaine de participants. M. Antonio Andari, responsable des relations avec la presse auprès de la Ligue maronite, a indiqué à L’Orient-Le Jour que « ce programme a pu se concrétiser cet été, après un an d’interruption, grâce à l’implication personnelle et aux efforts déployés par le président de la ligue, ancien ministre Michel Eddé ». « Il convient de relever également l’apport du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, en particulier et de l’Église en général pour resserrer les liens entre le Liban et sa diaspora », a-t-il poursuivi, soulignant « l’importance du rôle joué par les prélats libanais qui se trouvent à l’étranger, notamment celui de Mgr Georges Abi Younès, l’évêque maronite du Mexique ». Cette année donc et après un an d’interruption, le camp de la Ligue maronite a rassemblé 54 jeunes Libano-Mexicains et trois jeunes Mexicains. Deux d’entre eux étaient venus avec leurs amis libanais pour les vacances, tandis que le troisième restera un an au Liban, auprès des moines de Kaslik, se préparant à devenir prêtre. Au cours de leur séjour, les jeunes, logés au couvent Saint-Michel de Séhailé, ont sillonné tout le Liban, visitant la Vallée sainte, les Cèdres, Ehden, Beyrouth, le Liban-Sud jusqu’à Rmeich et Debl, ainsi que les couvents importants (Saint-Charbel, Rafqa, Hardini) et les sites touristiques. Ils ont surtout apprécié le centre-ville, la citadelle de Baalbeck et la plage sablonneuse de Byblos. Ils ont suivi des cours d’arabe. Mais, interrogés, ils indiquent qu’ils « n’utiliseront pas cette langue » et qu’ils « préfèrent apprendre une qui leur serait plus utile ». Les Libanais du Mexique, à l’instar de la diaspora libanaise en Amérique latine, n’ont pas préservé leur langue. « Nos grands-parents parlaient arabe uniquement entre eux ou avec leurs enfants. Même si nos parents sont Libanais, la langue n’est jamais parlée à la maison », expliquent-ils. Pour eux, l’appartenance au Liban ne se résume pas au fait de connaître l’arabe. Elle se rapporte surtout au style de vie, aux habitudes culinaires et à « de belles traditions que tous les Libanais, qu’ils vivent au pays ou qu’ils appartiennent à la diaspora, ont préservées, comme la générosité et la chaleur de l’accueil ». L’année prochaine, le camp des émigrés de la Ligue maronite devrait regrouper des jeunes venus du Mexique, du Brésil, du Canada, de l’Australie et d’autres pays de la diaspora.
« Retour aux racines », mis en place par la Ligue maronite en collaboration avec l’Université Notre-Dame de Loueizé, en est à sa troisième édition. En 2001 et 2002, la Ligue avait reçu des jeunes Libanais venus du Brésil et du Mexique. Les groupes étaient alors formés d’une trentaine de participants.
M. Antonio Andari, responsable des relations avec la presse auprès...