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Actualités - CHRONOLOGIE

Terrorisme - Escale forcée à l’AIB d’un vol Dubaï-Paris Fausse alerte à la bombe : un avion d’Air France dérouté sur Beyrouth

Un avion d’Air France assurant une liaison Dubaï-Roissy-Charles-de-Gaulle a été dérouté dans la nuit de mercredi à jeudi sur l’aéroport de Beyrouth après trois heures de vol à la suite d’une alerte sur la présence éventuelle d’explosifs à bord, a indiqué la compagnie à Paris. Selon un porte-parole, aucun engin n’a été trouvé et l’appareil, un Boeing 777 ayant à son bord 254 passagers et assurant le vol AF 525, s’est finalement posé à l’aéroport parisien de Roissy-CDG hier jeudi à 11h 55 (heure de Paris). Son arrivée était initialement prévue à 6h 20. Le porte-parole a précisé que le commandant de bord avait été prévenu que « des menaces avaient été reçues concernant le vol par l’escale d’Air France à Dubaï ». L’avion a alors été dérouté sur Beyrouth qui se trouvait sur le trajet. Les passagers ont été débarqués et l’avion fouillé. « La fouille n’a rien donné » et l’avion est reparti après deux heures d’escale, a-t-on précisé. À Beyrouth, le délégué d’Air France au Liban, Dominique Gass, a indiqué à L’Orient-Le Jour que « la menace est venue de Dubaï par voie téléphonique » et que les passagers qui « avaient été alertés avant d’atteindre Beyrouth ont passé quelques heures à l’AIB avant qu’ils ne reprennent l’avion vers Paris ». M. Gass a aussi tenu à rendre hommage « à l’excellent travail de l’armée et de la police libanaises dans l’application de la procédure de la fouille et des mesures de sécurité en vigueur », soulignant qu’Air France « continue à appliquer les mesures de sécurité sur tous ses appareils et pour toutes les destinations ». On ne saura pas si le message reçu dans la nuit de mercredi à jeudi par l’escale d’Air France à Dubaï était un bobard ou constituait une véritable menace, les terroristes ayant été dans l’incapacité d’introduire, à la dernière minute, une bombe à bord de l’avion. Arrestation d’un Libanais dans l’enquête sur les attentats du 11 mars à Madrid Un Libanais, Semaan Gaby Eid, a été arrêté mercredi soir à Carabanchel, une banlieue ouvrière de Madrid, dans le cadre de l’enquête sur les attentats du 11 mars qui ont fait 191 morts, a annoncé hier le ministère espagnol de l’Intérieur. L’homme, qui portait une fausse carte d’indentité portugaise au nom de Gabriel Salim Aoun, a entretenu « des relations avec des personnes impliquées dans l’acquisition des explosifs utilisés pour les attentats ainsi que dans la vente de ceux-ci », a affirmé le ministère dans un communiqué. Selon la police, il a des antécédents dans le trafic de drogue. Parmi ses relations figuraient Jamal Ahmidan, responsable présumé des attentats qui s’est donné la mort, Abdelilah Fouad, actuellement en détention provisoire en Espagne pour collaboration présumée avec une organisation terroriste, et Hicham Ahmidan, en détention pour trafic de drogue au Maroc et réclamé par la justice espagnole. Au total, Eid aurait été en relation avec cinq suspects des attentats du 11 mars, selon la police. Selon l’enquête en cours, il a été déterminé que l’homme s’est trouvé, quelques heures après les attentats, dans les environs de la maison de Morata de Tajuna (Chinchon, à 30 km de Madrid) où auraient été fabriquées les bombes qui ont fait exploser quatre trains de banlieue le 11 mars. Sa présence à proximité de l’appartement du quartier madrilène de Leganés, où sept terroristes présumés, dont Jamal Ahmidan, se sont donné la mort de manière spectaculaire le 3 avril, a également été démontrée. Il a été arrêté alors qu’il sortait de son domicile à Carabanchel où ont été découverts des téléphones mobiles, des photocopies de documents marocains et des agendas, selon la police. La fausse carte d’identité portugaise en sa possession, émise à Lisbonne en 1998, indique que Gabriel Salim Aoun est né le 1er mars 1960 au Mozambique. Le juge espagnol Juan del Olmo, chargé de l’enquête à l’Audience nationale (principale instance pénale espagnole), a trois jours pour interroger l’homme arrêté et décider de sa mise en détention provisoire ou de sa remise en liberté, selon la législation espagnole. Au total, dix-neuf personnes dont dix-sept en Espagne, en grande majorité marocaines, ont été placées en détention provisoire pour leur implication présumée dans le massacre du 11 mars. Six autres sont recherchées par la justice. Sept sont mortes le 3 avril à Leganés.
Un avion d’Air France assurant une liaison Dubaï-Roissy-Charles-de-Gaulle a été dérouté dans la nuit de mercredi à jeudi sur l’aéroport de Beyrouth après trois heures de vol à la suite d’une alerte sur la présence éventuelle d’explosifs à bord, a indiqué la compagnie à Paris.
Selon un porte-parole, aucun engin n’a été trouvé et l’appareil, un Boeing 777...