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Damas craint que le Liban tombe sous la domination israélienne « Les propos d’Assad sur la présidentielle sont la vraie boussole de la position syrienne », précise Chareh

Dans un point de presse hier, le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh certifie que « les déclarations du président Bachar el-Assad sur la présidentielle comme sur l’indépendance ou la souveraineté du Liban sont la vraie boussole d’une position syrienne intangible ». Il précise que, pour sa part, c’est sur cette orientation qu’il bâtit son action. D’autant plus volontiers que « nous nous gagnons de la sorte la sympathie de tous les Libanais ». Ironisant ensuite sur les propos du président Bush réprouvant toute immixtion au Liban, le ministre syrien soutient qu’ils lui ont « particulièrement plu. Il veut que ce pays soit indépendant, souverain, libéré de toute domination étrangère. Nous sommes pour une telle devise. Notre principale source d’inquiétude est justement de voir le Liban tomber sous la domination, sous l’hégémonie israélienne, comme cela fut le cas pendant 25 ans. Si c’est à cela que le président Bush fait allusion, nous approuvons ». Abordant par ailleurs la question, importante pour le Liban et pour sa présidentielle, des rapports syro-américains, Chareh a affirmé qu’il existe bien un dialogue à l’heure actuelle. Sans doute en référence à la rencontre prévue dans quelques jours à Washington. Il soutient que les exigences américaines se font actuellement moins pressantes. Pour indiquer ensuite que Damas perçoit l’existence en Amérique de deux courants : l’un belliciste, dominateur, pétrolier, cynique. L’autre, plus étendu en termes d’opinion générale, pacifiste, souhaitant que le monde regarde les States avec respect. Cependant, relève le ministre syrien, il existe des dénominateurs communs aux deux courants qui déplaisent à la Syrie. Sans doute le soutien à Israël. Il note toutefois que la Syrie ne refuse pas de traiter, du moment que pour elle, son intérêt passe avant tout, ainsi que la préservation de ses constantes. Dont le retrait israélien derrière la ligne du 4 juin 1967. Il répète que les Américains ont tempéré le ton ces derniers temps, donnant pour exemple les propos courtois adressés récemment par Bush au sujet de la Syrie.
Dans un point de presse hier, le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh certifie que « les déclarations du président Bachar el-Assad sur la présidentielle comme sur l’indépendance ou la souveraineté du Liban sont la vraie boussole d’une position syrienne intangible ». Il précise que, pour sa part, c’est sur cette orientation qu’il bâtit son action....