Actualités - CHRONOLOGIE
FESTIVAL DE BAALBECK « L’émigré de Brisbane » en arabe, d’une brûlante actualité (photo)
le 24 juillet 2004 à 00h00
À cheval entre les temples de Bacchus et de Jupiter, sur une scène où vit Belvento à la nuit étoilée de la Békaa, le verbe de Schéhadé en arabe. Pas tout à fait lui, pas tout à fait un autre, L’émigré de Brisbane de ce dramaturge étranger à toute école qu’est Schéhadé, en langue arabe, avec plus de quinze comédiens locaux et le compositeur Zad Moultaka pour défendre un texte où onirisme baroque et réalité se confondent. Mise en scène de Nabil el-Azan faisant confronter rêve, innocence, pouvoir corrupteur de l’argent et blessure de l’émigration. Troublants vecteurs que les Libanais vivent actuellement sans ménagement. En arabe ou en français, Schéhadé apparaît brusquement ici comme visionnaire et prémonitoire. Enfants du pays du Cèdre, écoutez le mage : ses mots, toutes langues confondues, et même « pour l’amour de l’esthétique », sont plus que jamais d’actualité.
À cheval entre les temples de Bacchus et de Jupiter, sur une scène où vit Belvento à la nuit étoilée de la Békaa, le verbe de Schéhadé en arabe. Pas tout à fait lui, pas tout à fait un autre, L’émigré de Brisbane de ce dramaturge étranger à toute école qu’est Schéhadé, en langue arabe, avec plus de quinze comédiens locaux et le compositeur Zad Moultaka pour...
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