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Vie parlementaire - Les incidents de la banlieue ne doivent pas alimenter la tension interne, met en garde le président de la Chambre Berry : Le gouvernement est tombé dans une profonde léthargie

Le président de la Chambre, Nabih Berry, s’en est pris hier, une fois de plus, au gouvernement qu’il a accusé « de ne plus gouverner et de ne plus s’occuper des affaires de la population ». Commentant pour ses visiteurs du mercredi l’actualité, le président de la Chambre a déclaré : « Ce que nous redoutions, quand nous avions demandé qu’on laisse de côté la question de l’échéance présidentielle pour ne la soulever que dans les délais constitutionnels, s’est produit. Voilà que le gouvernement est entré dans une léthargie profonde, et que plus personne ne fait son travail, tout en convoitant la position de son voisin. Le gouvernement ne gouverne pas et ne s’occupe plus des affaires de la population, tandis que la sécurité chancelle, certains de ses chefs lorgnant sur la politique, alors qu’en vérité, s’ils avaient fait leur devoir, les choses seraient aujourd’hui en bon ordre. » Commentant les développements sur la scène libanaise, M. Berry a ajouté : « Il ne faut pas dissocier l’escalade israélienne au Liban, illustrée par le criminel attentat dans la banlieue sud, les incidents à la frontière et l’agression israélienne contre la capitale et d’autres régions, de la discorde qu’Israël trente de semer entre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Il faut également garder l’œil sur ce qui se passe sur la scène européenne et française, notamment le provocant appel à l’émigration des juifs de France destiné à interdire à l’Europe d’agir sur le plan international pour faire appliquer l’arrêt de la Cour internationale de justice relatif à la construction du mur de séparation en Cisjordanie. Une provocation qui a poussé le président Jacques Chirac, dont la stature rappelle celle de Charles de Gaulle, à déclarer Ariel Sharon indésirable en France. Pendant ce temps, hélas, les Arabes dorment, incapables de saisir ces développements dans leur ensemble, ne les abordant qu’une à une, alors que le fil conducteur israélien est bien évident : créer un écran de fumée destiné à empêcher la communauté internationale de réagir à la construction du mur. » Pour finir, le président de la Chambre a mis en garde contre la tentation de faire des derniers développements impliquant Israël un nouveau sujet de divergences internes. « Il ne faut pas que ce sujet alimente ces tensions internes qui ont épuisé le pays jusqu’au pourrissement, comme si toutes les parties s’étaient entendues pour conduire le pays à la paralysie totale », a conclu M. Berry.

Le président de la Chambre, Nabih Berry, s’en est pris hier, une fois de plus, au gouvernement qu’il a accusé « de ne plus gouverner et de ne plus s’occuper des affaires de la population ».
Commentant pour ses visiteurs du mercredi l’actualité, le président de la Chambre a déclaré :
« Ce que nous redoutions, quand nous avions demandé qu’on laisse de côté la...