Les autorités syriennes ont renforcé hier les mesures de sécurité à Damas au lendemain de l’opération sanglante menée par un commando non identifié dans le quartier résidentiel de Mazzeh, et dont les objectifs ne sont pas encore clairs et suscitent des interrogations.
Par ailleurs, la télévision d’État a montré ce qu’elle a présenté comme une cache d’armes et d’explosifs qui, a-t-elle dit, servait au « groupe terroriste » auteur de l’attentat.
Hier, deux parlementaires américains ont qualifié l’attentat de « mise en scène » orchestrée par le régime syrien pour tenter d’éviter des sanctions américaines pour son soutien au terrorisme. « L’immeuble de l’Onu était vide, il n’y a pas eu de victimes (...) C’est un coup monté », a indiqué un des élus, Eliot Engel, représentant démocrate de New York.
« Après cette attaque, le régime syrien a dit qu’il ne tolérerait pas le terrorisme, mais je trouve tout cela très suspect car la Syrie apporte son soutien au terrorisme depuis de nombreuses années », a-t-il ajouté.
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