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Actualités - CHRONOLOGIE

Les États-Unis contre tout amendement constitutionnel, affirme Ray LaHood (photo)

Le membre du Congrès américain Ray LaHood a indiqué que les États-Unis étaient opposés à ce que la Constitution soit modifiée pour permettre au président Émile Lahoud de briguer un nouveau mandat. « Ce que j’ai dit au Premier ministre » Rafic Hariri « et ce qu’il a déjà lu dans les journaux depuis mon arrivée ici, est que notre pays, les États-Unis, pense qu’il est absolument primordial que le Liban organise des élections et qu’il n’y ait pas d’amendement à la Constitution », a indiqué le membre républicain de la Chambre des représentants, à l’issue d’une rencontre avec M. Hariri, à Koraytem, en présence du ministre des Finances, Fouad Siniora. « La Constitution est importante, et si vous désirez avoir le gouvernement que vous voulez, le peuple devrait avoir son mot à dire. Le message que j’adresse non seulement au Premier ministre, dans la mesure où il en connaît déjà la teneur, mais aussi au peuple est le suivant : les États-Unis pensent qu’il est crucial que l’élection ait lieu, que la Constitution soit respectée et que le peuple ait son mot à dire », a poursuivi M. LaHood. Et de souligner : « Les États-Unis n’auront aucun rôle à jouer. Le peuple devrait décider qui seront ses dirigeants, et la Constitution traite de cela. C’est de cette façon que notre pays et les démocraties en devenir fonctionnent. Nous ne choisirons pas les nouveaux leaders du Liban », a ajouté le congressman américain d’origine libanaise. « Le Premier ministre pense que l’élection doit avoir lieu et que c’est au peuple de décider. Je suis optimiste à ce propos. Il s’agit d’un message positif : il n’y aura pas d’amendement, et il ne devrait pas y en avoir », a-t-il précisé. Concernant le Syria Accountability Act, M. LaHood a indiqué : « Le Congrès a adopté le Syria Accountability Act qui a été signé par le président Bush. Des sanctions ont été imposées à la Syrie récemment, et nous verrons ce qui va se produire. » Et de poursuivre : « Les sanctions sont d’ordre commercial. Je fais partie des membres du Congrès qui pensent que ces sanctions ne sont, en général, pas très utiles. Je crains qu’elles aient un effet inhibiteur sur le Liban dans une certaine mesure, mais nous verrons ce qui se produira. » Estimant qu’il n’y a actuellement pas de conditions imposées par les Américains au Liban, M. LaHood a rendu un vibrant hommage au Premier ministre, Rafic Hariri. « Je considère le Premier ministre comme un très bon ami. J’ai commencé à me rendre au Liban depuis sept ans, et nous avons, lui et moi, développé une merveilleuse amitié. Il est également un très bon ami des États-Unis. Je pense qu’il entretient de bonnes relations avec tout le monde, du Moyen-Orient aux États-Unis, et il est, manifestement, un merveilleux représentant du Liban. Il fait beaucoup pour ce pays aux États-Unis et a déployé de grands efforts pour le développement des relations bilatérales », a-t-il indiqué.
Le membre du Congrès américain Ray LaHood a indiqué que les États-Unis étaient opposés à ce que la Constitution soit modifiée pour permettre au président Émile Lahoud de briguer un nouveau mandat.
« Ce que j’ai dit au Premier ministre » Rafic Hariri « et ce qu’il a déjà lu dans les journaux depuis mon arrivée ici, est que notre pays, les États-Unis, pense qu’il...