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Actualités - CHRONOLOGIE

Husseini : « Rien ne justifie la paralysie des institutions à l’approche de la présidentielle »

Pour M. Hussein Husseini, député de Baalbeck, « rien ne justifie la paralysie des institutions à l’approche de la date de la présidentielle ». Le parlementaire, qui a tenu ces propos hier à sa résidence de Chmestar, à Baalbeck, devant un groupe de journalistes, a vivement critiqué dans ce cadre aussi bien le Parlement que le gouvernement. « Depuis la dernière séance d’interpellation, l’Assemblée nationale a prouvé qu’elle n’est d’aucune efficacité et qu’elle ne peut pas exercer son rôle qui consiste à contrôler l’action de l’Exécutif et à lui demander des comptes », a déclaré M. Husseini. Il a aussi mis l’accent sur la division du gouvernement. « Chaque ministre a aujourd’hui un point de vue différent de l’autre, alors que le gouvernement est un des piliers de l’action menée dans le cadre des institutions », a-t-il souligné. Pour M. Husseini, tout le problème réside dans le non-respect de la Constitution. « Si le document d’entente nationale et les dispositions de la loi fondamentale étaient respectés, nous ne serions pas arrivés à cet effondrement constitutionnel », a-t-il affirmé. Estimant que le pouvoir « n’a pas le moindre sens des responsabilités », M. Husseini a insisté sur le fait que « le projet défendu par la milice de l’argent a causé un énorme préjudice au pays ». Il a jugé primordial de « réorganiser le pouvoir à travers la tenue d’élections parlementaires normales et de renforcer l’indépendance de la justice ». Concernant le problème de la dette, M. Husseini en a attribué la responsabilité au chef du gouvernement, Rafic Hariri, en indiquant que sa politique consistait à recourir à l’endettement pour financer des projets. « Mais maintenant, le Premier ministre considère que c’est l’opposition qui en est responsable » et il se dit « surpris par le volume de la dette », a-t-il conclu.
Pour M. Hussein Husseini, député de Baalbeck, « rien ne justifie la paralysie des institutions à l’approche de la date de la présidentielle ». Le parlementaire, qui a tenu ces propos hier à sa résidence de Chmestar, à Baalbeck, devant un groupe de journalistes, a vivement critiqué dans ce cadre aussi bien le Parlement que le gouvernement.
« Depuis la dernière séance...