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Palais Bustros - Défilé de personnalités au ministère des AE « Il faut être vigilants face aux intentions cachées de la Turquie », prévient le parti Tachnag

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a reçu hier le député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi-Nasr, puis une délégation du Tachnag avec laquelle il a évoqué les relations libano-turques, à la lumière de la toute récente visite au Liban du chef de la diplomatie turque, Abdullah Gül, et des accords qui ont été signés entre Beyrouth et Ankara. Après avoir entendu les explications de Jean Obeid, la délégation arménienne a émis certaines remarques sur cette visite et sur l’impact qu’elle a laissé auprès « d’un très grand nombre de Libanais ». Les membres du Tachnag ont ainsi insisté sur le fait que les relations entre le Liban et la Turquie doivent être régies par un respect mutuel et une volonté de rectifier les erreurs accumulées tout au long de l’histoire. « Il faut être vigilant par rapport aux intentions cachées de la Turquie, qui souhaite trouver un rôle efficace dans la région, tout en préservant son alliance profonde et stratégique avec Israël », ont-ils en outre souligné. Enfin, Jean Obeid s’est entretenu avec l’évêque maronite du Mexique, Mgr Georges Abi Younès. D’autre part, l’ambassadeur du Soudan à Beyrouth, Sayyed Ahmed al-Bakhit, s’est employé à défendre, devant le secrétaire général du palais Bustros, Mohammed Issa, le rôle joué par son gouvernement (et notamment au niveau des mesures de sécurité) dans le règlement du drame du Darfour. « J’ai informé le secrétaire général des mesures adoptées par notre gouvernement au Darfour et des décisions importantes qui ont été prises suivant les directives données par le président Omar Béchir, qui a décrété la mobilisation générale et choisi le ministre de l’Intérieur, Abdel-Rahim Ahmed Hussein, pour être son représentant personnel dans la région », a commencé par expliquer l’ambassadeur al-Bakhit au sortir de son entretien. « Nous savons que les médias ont évoqué dans le passé une épuration ethnique ou un génocide qui auraient été perpétrés par certains éléments au Soudan. Sauf que le secrétaire d’État US, Colin Powell, et le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, ont assuré, au cours de leur visite la semaine dernière au Soudan, que l’on ne peut pas qualifier ce qui se passe d’épuration ethnique ou de génocide. Précisant que c’est un conflit entre différentes tribus et qu’il est possible de le régler. Et le gouvernement soudanais a pris, au vu et au su de la communauté internationale, les mesures nécessaires pour garantir la sécurité au Darfour : les forces armées et les gendarmes sont désormais sur place, et le secours de la population a été facilité, grâce aux exemptions douanières et de visas, notamment aux organisations humanitaires », a dit l’ambassadeur soudanais. D’ailleurs, pour lui, le gouvernement de son pays est « le plus à même de préserver la paix civile au Darfour, et il entend bien le faire ». Affirmant enfin que son pays est prêt à recevoir, de la part des pays arabes, tout ce qui est possible comme aide aux centaines de milliers de victimes, Sayyed Ahmed al-Bakhit a fait comprendre que la transparence totale prévaut désormais et que tous les Arabes sont au courant de ce qui se passe réellement au Darfour.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a reçu hier le député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi-Nasr, puis une délégation du Tachnag avec laquelle il a évoqué les relations libano-turques, à la lumière de la toute récente visite au Liban du chef de la diplomatie turque, Abdullah Gül, et des accords qui ont été signés entre Beyrouth et Ankara.
Après avoir...