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Le n° 2 de l’État rend hommage à Klestil et aux propos de Dennis Ross sur Hafez el-Assad
le 08 juillet 2004 à 00h00
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a rendu hier un vibrant hommage au président autrichien défunt, Thomas Klestil. « C’est une perte irremplaçable pour le monde arabe », a-t-il dit, en se remémorant ses discussions avec lui lorsqu’il s’était rendu à Vienne, ainsi que l’importance de sa solidarité avec les causes arabes, irakiennes soient-elles ou palestiniennes.
Le n° 2 de l’État, qui s’exprimait hier, comme tous les mercredis, devant les députés, a également fait allusion aux récents propos de l’ancien émissaire américain pour le Proche-Orient, Dennis Ross, sur l’ex-président syrien, Hafez el-Assad. Qui était « particulièrement soucieux », selon lui, de « la crédibilité de ses engagements », et qui était « plus que prêt pour emprunter le chemin de la paix, contrairement à Ehud Barak », l’ancien Premier ministre israélien, lequel était, toujours selon Dennis Ross cité par le président de la Chambre, « un manœuvrier et un menteur ».
Pour Nabih Berry, ce témoignage en faveur de Hafez el-Assad est « le début d’un éveil au sein de l’opinion publique, surtout en ces temps où la Syrie est la cible d’une campagne US injuste. Les politiques américains actuels semblent avoir besoin de relire leurs dossiers et ceux de leurs prédécesseurs afin de pouvoir démêler le vrai du faux, le bien du mal », a-t-il conclu.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a rendu hier un vibrant hommage au président autrichien défunt, Thomas Klestil. « C’est une perte irremplaçable pour le monde arabe », a-t-il dit, en se remémorant ses discussions avec lui lorsqu’il s’était rendu à Vienne, ainsi que l’importance de sa solidarité avec les causes arabes, irakiennes soient-elles ou...
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