Actualités - CHRONOLOGIE
Vie politique Il y a fort à faire pour passer de la parole aux actes, estime Farès
le 06 juillet 2004 à 00h00
Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a estimé qu’il existait au Liban un certain fossé, un certain écart, entre la théorie et la pratique, entre la parole et l’action. Selon lui, l’ensemble des communiqués ministériels des gouvernements successifs, le document d’entente nationale ainsi que les déclarations quotidiennes des responsables évoquent l’édification de l’État, la séparation des pouvoirs, l’immunisation de la justice, les réformes administrative, financière et économique, la décentralisation, la loi électorale, la montée en flèche du confessionnalisme politique et sectaire ou encore le respect des libertés publiques et de la démocratie... Cependant, il ne suffit pas d’exprimer des intentions, et il y a fort à faire pour passer de la parole aux actes.
M. Farès s’exprimait dans le cadre d’une cérémonie de remise de diplômes aux élèves de l’International School, dans la Koura, en présence notamment du député Fayez Ghosn, et du mohafez du Liban-Nord, Nassif Kallouche.
Dans son allocution, M. Farès a appelé les étudiants à « donner la priorité à leur allégeance au Liban, loin des allégeances partisanes, communautaires, sectaires ou personnelles ».
Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a estimé qu’il existait au Liban un certain fossé, un certain écart, entre la théorie et la pratique, entre la parole et l’action. Selon lui, l’ensemble des communiqués ministériels des gouvernements successifs, le document d’entente nationale ainsi que les déclarations quotidiennes des responsables évoquent l’édification...
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