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Chamoun : Il faut être fou pour essayer ce qui l’a déjà été

Le président du Parti national libéral, Dory Chamoun, a estimé hier que le Liban « n’est pas en mesure de supporter » une prorogation du mandat présidentiel actuel. Interrogé par le journal koweïtien as-Siassa, M. Chamoun a repris à cet égard un dicton que répétait à maintes reprises son père, Camille Chamoun, notamment durant la guerre : « Il faut être fou pour essayer ce qui a déjà été essayé », a-t-il dit. Pour lui, au lieu de parler d’amendement de la Constitution, il faudrait d’abord « appliquer à la lettre l’accord de Taef, y compris la clause relative au retrait syrien qui aurait dû avoir lieu en 1992 ». Prié de donner son opinion sur les candidatures annoncées à la présidence de la République de Nayla Moawad, Boutros harb et Robert Ghanem, M. Chamoun a relevé qu’il s’agissait de « ballons d’essai destinés à susciter des réactions de l’autre côté ». Toutefois, il a estimé qu’il n’y avait de « chance d’être élu que pour celui qui veut bien être au service de la Syrie ». « Je ne vois pas comment la législature actuelle pourrait élire un individu qui ne serait pas d’accord avec la politique d’hégémonie que la Syrie pratique au Liban », a-t-il ajouté.
Le président du Parti national libéral, Dory Chamoun, a estimé hier que le Liban « n’est pas en mesure de supporter » une prorogation du mandat présidentiel actuel.
Interrogé par le journal koweïtien as-Siassa, M. Chamoun a repris à cet égard un dicton que répétait à maintes reprises son père, Camille Chamoun, notamment durant la guerre : « Il faut être fou pour...