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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipales - Une troisième liste est en cours de formation dans la capitale Le sort de Beyrouth dépendra-t-il de la réunion aujourd’hui des six partis loyalistes chez Hariri ?

Il semble de plus en plus clair que la réunion d’aujourd’hui entre les six partis loyalistes et prosyriens (Tachnag, Baas, Parti syrien national social, parti Kataëb, mouvement Amal et Hezbollah) chez le Premier ministre Rafic Hariri sera déterminante pour l’avenir de la bataille électorale à Beyrouth, tant il semble que cette bataille dépend, en fin de compte, des relations entre le Premier ministre et Damas. En dépit des propos répétés selon lesquels les autorités syriennes se tiennent à une même distance de toutes les parties dans la capitale. C’est donc le consensus qui pourrait, au bout du compte, être adopté. Un terme qui a été utilisé hier par le député Tammam Salam à Bkerké et par le ministre du Développement administratif Karim Pakradouni. Ce dernier a estimé que tous les efforts seraient déployés pour aboutir à une solution consensuelle. « Il n’y a de veto sur personne, mais nous n’acceptons pas que l’on place des veto sur notre participation. Tout peut être négocié, et les négociations sont en cours », a-t-il indiqué. Un autre indice de ce consensus auquel pourraient aboutir les six aujourd’hui avec M. Hariri, cette phrase au sujet des positions des FL et du parti Kataëb prononcée par le président du conseil municipal sortant et candidat à la présidence du conseil sur la liste parrainée par M. Rafic Hariri, Abdel Menhem Ariss : «Les données changent tous les jours. Il y a des réunions et des contacts, et nous attendons les réponses des partis dans les heures qui viennent. C’est à la lumière de tout ceci que sera annoncée la “Liste de l’unité de Beyrouth”. » En attendant la réunion des six qui pourrait mener au consensus, une nouvelle donne a été introduite sur le terrain avec l’annonce du noyau d’une troisième liste qui serait rendue publique dans les prochains jours. Une liste qui regrouperait le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), le Mouvement du peuple de l’ancien député Najah Wakim, le Parti communiste libanais (PCL) et qui serait caractérisée par la présence de représentants de familles sunnites traditionnelles de Beyrouth. Un possible retrait des aounistes Dans un communiqué faxé hier à L’Orient-Le Jour, on apprend qu’une réunion a regroupé un groupe d’opposants à Beyrouth au domicile de M. Sinan Barraj, et qu’une liste potentielle, qui serait présidée par M. Khaled Daouk, regrouperait entre autres l’ingénieur Abdel Rahmane el-Ounsi, le journaliste Sélim Yassine (parent de Mme Alya el-Solh), Mme Élisabeth Rbeiz, M. Walid Naous (PCL), M. Ibrahim Halabi (Mouvement du peuple) et trois membres du courant aouniste : Ziad Abs, Georges Nakhlé et Diana Metni. Des contacts ont également été entrepris pour inciter M. Bachar el-Kouatly et Mme Nadine Majdalani Begdache à les rejoindre. Le CPL doit tenir une conférence de presse demain jeudi à 17h à Gemmayzé pour exprimer sa position sur les municipales à Beyrouth. Cependant, cette liste est loin de rallier, pour l’instant, l’ensemble de l’opposition, dans la mesure où la présence du Mouvement du peuple pose un sérieux problème pour un certain nombre d’opposants. M. Joe Sarkis, représentant des FL au sein du conseil municipal sortant, exprime cet état d’esprit en affirmant que l’alliance avec M. Najah Wakim est rejetée en raison des nombreuses déclarations de ce dernier, au fil des années, en faveur de l’assassinat du président-martyr Béchir Gemayel. Des propos que M. Sarkis juge « inadmissibles ». M. Sarkis a par ailleurs indiqué que les FL étaient sur le point de se retirer de la bataille de Beyrouth. Il convient par ailleurs de signaler que le parti Kataëb a pris la décision de nommer M. Bernard Jerbaka, membre du conseil municipal sortant et membre du bureau politique du parti, en tant que candidat kataëb à Beyrouth. Dans le cadre des concertations en cours entre les différentes parties, il faut enfin signaler que M. David Issa a été reçu par l’ancien ministre Fouad Boutros et que l’ancien Premier ministre Rachid el-Solh s’est entretenu avec M. Abdel-Hamid Fakhoury, candidat opposé à M. Ariss au poste de président du conseil municipal.
Il semble de plus en plus clair que la réunion d’aujourd’hui entre les six partis loyalistes et prosyriens (Tachnag, Baas, Parti syrien national social, parti Kataëb, mouvement Amal et Hezbollah) chez le Premier ministre Rafic Hariri sera déterminante pour l’avenir de la bataille électorale à Beyrouth, tant il semble que cette bataille dépend, en fin de compte, des...