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Karzaï demande à l’Otan de se « dépêcher » d’envoyer des renforts

Le président afghan Hamid Karzaï a lancé hier à Istanbul un appel vibrant à l’Otan, en demandant aux alliés de se « dépêcher » d’envoyer des renforts pour assurer la sécurité des élections de septembre dans son pays en proie à la violence. « Nous avons besoin de sécurité maintenant, pas demain », a affirmé le chef de l’État afghan aux dirigeants de l’Otan réunis en sommet. « S’il vous plaît, respectez les engagements que vous avez pris », a lancé le président afghan. « S’il vous plaît, venez avant le mois de septembre ! » a-t-il dit. Le chef de l’État afghan s’adressait au Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), une assemblée qui regroupe 46 États membres ou partenaires de l’Otan. Lundi, les dirigeants de l’Otan ont approuvé l’extension de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) en Afghanistan, forte actuellement de 6 500 hommes, et décidé l’envoi de renforts dans la perspective des élections générales prévues en septembre. Au total, l’Isaf devrait pouvoir disposer d’ici là de plus de 8 000 soldats sur le terrain, plus environ 2 000 hommes en réserve en cas de crise grave. Mais la configuration finale des renforts reste floue. L’Alliance éprouve en effet de très grosses difficultés à rassembler les forces nécessaires pour l’extension de l’Isaf. L’Otan a repris le contrôle de l’Isaf en août 2003 – sa première opération militaire hors du continent européen – et a été mandatée peu après par l’Onu pour étendre sa présence à tout l’Afghanistan. Huit mois après, elle dirige une seule équipe de reconstruction provinciale (PRT) à Kunduz (Nord), gérée par l’armée allemande.
Le président afghan Hamid Karzaï a lancé hier à Istanbul un appel vibrant à l’Otan, en demandant aux alliés de se « dépêcher » d’envoyer des renforts pour assurer la sécurité des élections de septembre dans son pays en proie à la violence. « Nous avons besoin de sécurité maintenant, pas demain », a affirmé le chef de l’État afghan aux dirigeants de l’Otan...