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Actualités - OPINION

S’il était élu président de la République...

Code de la route : chaque contrevenant sera sanctionné (amendes ou prison), et le statut des policiers de la route revu. Conseil du Sud : Boutros Harb souhaite sa révision. Il faudra en discuter « sérieusement, surtout si Nabih Berry est encore président de la Chambre ». Démocratie, État de droit, libertés publiques, équilibre politico-communautaire : la toute première réalisation de Boutros Harb sera de faire adopter une loi électorale saine et représentative, seule garante pour asseoir la démocratie, l’État de droit et un équilibre politico-communautaire : elle sera basée sur la grande circonscription si le scrutin est à la proportionnelle, sinon sur la petite circonscription, style caza. Les libertés publiques bénéficieront d’un respect total et les étudiants auront à leur disposition tous les moyens pour s’exprimer. Démilitarisation du Hezbollah : « Il faut revoir le rôle du Hezbollah au Liban-Sud, et cela doit se faire par le dialogue. » Dette publique : un comité d’experts, puis les instances politiques, adopteront un agenda-programme visant à résoudre l’ensemble du problème économico-financier. Quant à la privatisation, elle « n’est pas un but, mais un moyen ». Dialogue islamo-chrétien : il n’a pas besoin d’être institutionnalisé, dit Boutros Harb. « Ce sont les pratiques au plus haut niveau du pouvoir qui créent le fanatisme. » Diplomatie : les excellentes relations libano-syriennes auxquelles Boutros Harb aspire « ne doivent pas ôter au Liban la marge de liberté qu’il doit garder dans ses actions diplomatiques ». Farouk el-Chareh en maître du palais Bustros est « une hérésie ». EDL : Boutros Harb mettra un terme « à la corruption, au vol et à l’absence de contrôle ». Il ferait surtout aboutir le projet de pipe-line de gaz, afin que le prix des combustibles, qui diminuera ainsi, permette de faire de grandes économies dans la production annuelle. Emplois : « La solution est dans la résolution du problème socio-économique. La plus grande faille dans la politique des douze dernières années est de ne pas avoir lancé la production – industrie, tourisme... – ; nous avons une politique de rentiers. » Environnement : la « nécessaire » politique de l’environnement sera « claire et stricte » ; les carrières ne seront pas interdites mais contrôlées en permanence dans le respect de la nature. Idem pour le mazout, « comme dans tous les pays du monde ». Émile Lahoud : s’il sait qu’il n’a pas de chances d’être élu, Boutros Harb ne votera pas pour Émile Lahoud. État et religion : Boutros Harb est prêt à encourager le dialogue pour que les Libanais s’affranchissent des poids religieux (mariage civil, etc.) tout en respectant les religions et leurs traditions. Hôpitaux : la carte de santé sera unifiée, les factures des hôpitaux sérieusement contrôlées, et l’État réglera périodiquement (mensuellement) ses dettes. Justice et code pénal : Boutros Harb créera le troisième pouvoir sur la base de la coopération, de la séparation et de l’indépendance, « il n’existe pas aujourd’hui », et il licenciera des magistrats « incompétents que tout le monde connaît ». Le code pénal « devra évoluer ». Israël : « Je signerai la paix avec l’État hébreu à condition que tous les autres dirigeants arabes l’aient fait auparavant. » Mandat présidentiel : Boutros Harb refuse de réduire la durée de ce mandat ou son renouvellement, « pour ne pas que la présidence de la République devienne un bureau de services au lieu d’être la référence ». Premier ministre : « Je ne peux pas admettre l’idée qu’il n’y ait qu’une seule personne valable pour un poste. » Réduction des dépenses militaires : le nombre de soldats au sein de l’armée sera réduit, elle deviendra un corps professionnel. Les contingents de FSI seront légèrement augmentés. Réforme administrative : l’Administration sera rajeunie, les départs à la retraite facilités, les corrompus et les surnuméraires licenciés, et la moindre entorse à la règle, « même si elle était demandée par le président de la Chambre ou le Premier ministre », refusée. Les dépenses publiques seraient ainsi rationalisées. Réseau routier : pour Boutros Harb, ce sont « les artères d’une économie saine dont il faut exploiter toutes les ressources, et en ramifier le développement ». Il étudierait l’idée d’un métro ou d’un traway. Salaires des anciens ministres et députés : ils seraient révisés en fonction du mandat de chacun. Téléphonie mobile : Boutros Harb s’engage en faveur de tarifs qui seraient meilleurs pour le consommateur tout en prenant en compte la situation des caisses du Trésor. UL et Éducation nationale : il lancerait une refonte totale de l’université. Et ce n’est pas nécessaire de l’unifier, il faut juste niveler par le haut, et dépolitiser. En outre, il ferait en sorte de changer la didactique de l’enseignement (il s’oppose farouchement à toute tentative visant à l’islamiser) et de la mentalité des professeurs. Il refuserait l’abolition de « La maison des enseignants », mais ne serait pas contre un seul livre d’histoire. Z.M.
Code de la route : chaque contrevenant sera sanctionné (amendes ou prison), et le statut des policiers de la route revu. Conseil du Sud : Boutros Harb souhaite sa révision. Il faudra en discuter « sérieusement, surtout si Nabih Berry est encore président de la Chambre ». Démocratie, État de droit, libertés publiques, équilibre politico-communautaire : la toute première...