ÉCHÉANCE PRÉSIDENTIELLE Boutros Harb : D’abord une loi électorale pour garantir la démocratie

Après Khalil Hraoui, Mikhaïl Daher, Robert Ghanem et Farès Boueiz (voir nos éditions respectives du 19 avril, du 6 et du 17 mai et du 7 juin), c’est au tour de Boutros Harb, député du Batroun, ténor de l’opposition parlementaire et membre de Kornet Chehwane et du Front national de la réforme, de se livrer « au jeu des vérités » des présidentiables 2004 de L’Orient-Le Jour. « Ma première action si j’étais élu serait de faire adopter une loi électorale saine et représentative, basée sur la grande circonscription avec un scrutin à la proportionnelle – ou sur la petite circonscription avec un scrutin à la majorité. C’est la seule garantie pour asseoir la démocratie, l’État de droit et un équilibre politico-communautaire », a dit Boutros Harb. Qui a répondu à une grande partie des préoccupations et autres questions que se posent les Libanais, sur l’emploi, les hôpitaux, l’EDL, la dette publique, l’UL, le cas du Hezbollah, les libertés publiques, le code de la route, le Conseil du Sud, la réforme administrative, la justice, le mandat présidentiel, etc. Page 3, l’article de Ziyad MAKHOUL