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Colloque interparlementaire arabe De l’effet d’un budget d’État bien étudié sur le rôle de la femme

Sur invitation, et sous égide, de Nabih Berry, en sa qualité de président de la Fédération interparlementaire arabe, les délégués des 22 pays de la Ligue, ainsi que d’autres pays, de la Banque mondiale et d’organisations onusiennes, se réunissent à Beyrouth pour un colloque traitant du social. Plus précisément du thème « Le Parlement face au budget dans sa dynamique sociale ». Cette conférence, qui a démarré hier, est conjointement organisée par la Fédération interparlementaire internationale et le Fnup, Fonds onusien pour la population, programme de développement. Comme on parle budget, Fouad Siniora était là, à la séance inaugurale. Ainsi que nombre de diplomates accrédités au Liban. Les travaux, étalés sur trois jours, suivent six axes distincts : – Configurations et modèles budgétaires. – Visées, teneur et lexique d’un budget. – Le budget vu sous l’angle de l’égalité entre les sexes. Les mécanismes requis à cet égard. – La répartition de tâches entre gouvernement et Parlement. – La transparence, via la censure parlementaire et le contrôle de la Cour des comptes. – L’impact d’une analyse de programmation budgétaire sur le domaine social. Les intervenants inscrits viennent notamment de la France, de la Belgique, du Maroc, de l’Ouganda. Aux côtés de spécialistes dépêchés par la Banque mondiale, ainsi que du secrétaire général de notre Parlement. Les réunions ont lieu au siège de l’Onu, place Riad Solh. L’ouverture, animée par Élie Khoury, attaché onusien place de l’Étoile, a donné lieu à des allocutions de Berry, des représentants de la fédération internationale, du Fnup et de la fédération interarabe. Clarté Dans son mot, le président de la Chambre libanaise a d’abord souligné une évidence : pour qu’un parlementaire puisse bien examiner un budget, il doit en comprendre non seulement les orientations mais également les mécanismes de préparation. À partir de là, la participation de la Chambre, qui doit être active, doit aller dans le sens d’une répartition équitable des ressources de l’État. Il a insisté, en interpellant Siniora, pour que le gouvernement accepte sans regimber une participation active des commissions parlementaires à la finalisation de la loi de finances. Abordant le thème central du colloque, Berry a souligné la nécessité de déployer des efforts sensibles, au niveau de l’élaboration d’un budget d’État, pour assurer l’égalité des sexes. Car sans cet équilibre, le développement national ne saurait s’épanouir. S’autorisant une dérogation sinon un hors-sujet, en raison, dit-il, de la gravité des temps, Berry a ensuite parlé politique régionale. Pour évoquer la Palestine et l’Irak. Afin de dénoncer l’agressivité de Sharon, mais aussi sa duplicité. Puisque le Premier ministre de l’État hébreu fait mine de vouloir un désengagement sur le terrain, mais pour gagner du temps, afin de mieux écraser les Palestiniens. Il en va de même, à son avis, en Irak, où les occupants, d’après lui, biaisent et atermoient. Afin que les autorités irakiennes continuent à avoir besoin d’eux sur le terrain, après la passation des pouvoirs à la fin du mois en cours. Tout comme il a dénoncé les visées américaines d’installation de bases militaires en Irak. Il a lancé un appel à la communauté internationale en faveur des droits spoliés des Palestiniens comme des Irakiens. Recentrage Berry a tout de même conclu en reprenant le sujet proposé. Il a souligné l’énorme fossé qui sépare la femme de l’homme dans le monde arabe. Pour regretter, d’une manière plus générale, qu’au moment où l’Europe se dote d’une constitution unifiée, les Arabes restent aussi divisés. Sur tout, les questions sociales en tête. Prenant la parole, le délégué de la Fédération interparlementaire mondiale, Martin Shon Kong, s’est contenté d’un mot de courtoisie, de remerciement et d’hommage au pays hôte. Le délégué du Fnup (Fonds des Nations unies pour la population), Yves de San, a souligné l’importance d’une action budgétaire concertée pour niveler les inégalités hommes-femmes, plus particulièrement dans le monde arabe, en proie à de manifestes mutations. Il a signalé l’existence d’un programme, dit Pogar, pour la coordination et la propagation de la connaissance. Il s’est inquiété de l’augmentation du chômage, notamment chez les diplômés, et des effets de la mondialisation. Puis, en clôture de séance, l’exposé du secrétaire général de la Fédération parlementaire interarabe, Noureddine Bouchkouje. Qui a souligné l’importance de la participation des Parlements à l’élaboration d’un budget d’État. Tout comme la nécessité d’une promotion réelle du rôle, et du statut, de la femme dans le monde arabe.
Sur invitation, et sous égide, de Nabih Berry, en sa qualité de président de la Fédération interparlementaire arabe, les délégués des 22 pays de la Ligue, ainsi que d’autres pays, de la Banque mondiale et d’organisations onusiennes, se réunissent à Beyrouth pour un colloque traitant du social. Plus précisément du thème « Le Parlement face au budget dans sa dynamique...