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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT - Musique orientale à l’amphithéâtre Aboukhater (USJ) Sensualité, rythmes et brio

Une salle archicomble, à prédominance de jeunes, bruyante et agitée jusqu’à ce que les trois musiciens, vêtus de noir, entrent en scène à 20 heures pile. Au menu, un fastueux programme de musique orientale, avec des refrains et des mélodies sur toutes les lèvres, célébrés par André el-Hage au oud, Gilbert Yammine au qanun et Ali al-Khatib au daff et au bouzouk. À noter que ces trois jeunes talents, de l’Orchestre oriental dirigé par Walid Gholmieh, ont tous fait l’objet de portraits publiés dans ces colonnes. Richesse de la musique orientale dans ses partitions populaires où, de Marcel Khalifé aux frères Rahbani, en passant par Mohammed Abdel Wahab, Mohammed al-Kassabgi, Ziad Rahbani, Walid Gholmieh ainsi qu’André el-Hage et Ali el-Khatib, le «keif» et le «tarab» ont revêtu l’expression des longues et frémissantes coulées du qanun, des plaintives et larmoyantes grappes de notes graves du oud et du rythme enflammé du daff. Longue farandole de notes échappées à notre terroir et belle prestation de trois artistes inspirés et innovateurs. Sensualité, rythmes et brio pour cette soirée, patronnée par le Conservatoire national supérieur de musique, au cours de laquelle l’auditoire a été totalement subjugué. Volubile, profondément orientale, absolument charmante, cette musique, qui est non seulement d’un lyrisme vif mais aussi d’une énergie communicative. À saluer bien bas ces trois interprètes (maniant avec une remarquable dextérité des instruments traditionnels de musique arabe auxquels ils donnent toutes leurs lettres de noblesse), voués à la cause de la bonne musique orientale avec des transcriptions de ritournelles qui n’ont pas fini de nous enchanter. Avec la révélation de compositions signées André el-Hage, Ali el-Khatib et Walid Gholmieh. Une standing ovation, bien sûr, pour cette belle et remarquable prestation. Et on aimerait quand même que pareil concert soit gravé sur CD car, pour cette qualité d’interprétation et de musique, les amateurs sont légion. Voilà un patrimoine culturel ignoré, inexploité et dont les jeunes raffolent.
Une salle archicomble, à prédominance de jeunes, bruyante et agitée jusqu’à ce que les trois musiciens, vêtus de noir, entrent en scène à 20 heures pile. Au menu, un fastueux programme de musique orientale, avec des refrains et des mélodies sur toutes les lèvres, célébrés par André el-Hage au oud, Gilbert Yammine au qanun et Ali al-Khatib au daff et au bouzouk. À noter...