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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - Fin de la visite en Turquie du ministre des AE Obeid se félicite du renforcement sensible des relations bilatérales libano-turques

ANKARA - de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANE Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a achevé hier sa visite officielle de trois jours en Turquie, au cours de laquelle il a été reçu par le président Ahmet Necdet Sezer et par son homologue turc, Abdullah Gül, en se félicitant du renforcement des relations bilatérales libano-turques. Avant de quitter Ankara pour un séjour privé à Genève, le chef de la diplomatie libanaise a résumé les résultats de ses trois jours d’entretien dans la capitale turque en affirmant que « ces résultats comblent notre attente dans le domaine des relations bilatérales ». « Nous avons signé deux accords sur le principe de la consultation entre les deux ministères des Affaires étrangères et la coopération consulaire, a ajouté M. Obeid. Les entretiens ont porté sur les relations politiques et économiques entre les deux pays, ainsi que sur les mesures d’encouragement des investissements. Des accords sont en préparation pour empêcher la double imposition, protéger les investissements, développer le transport et libéraliser les échanges commerciaux. » « Sur le plan régional et international, des points de vue convergents sur certaines questions ont été constatés, a ajouté M. Obeid. Le Liban et la Turquie ont des positions concordantes au sujet de la question palestinienne et du processus de paix, le respect des résolutions internationales, la critique de la politique des deux poids, deux mesures, le non-respect par Israël de la légalité internationale, le retrait de tous les territoires libanais, syrien et palestiniens occupés sur la ligne de retrait du 7 juin 1967, le respect de la loi du retour, une solution honorable pour Jérusalem et l’instauration d’un État palestinien indépendant et souverain. » « Les vues étaient également concordantes au sujet de la crise irakienne et de la nécessité de sauvegarder l’unité de l’Irak. Les Irakiens ne sont pas moins désireux d’empêcher toute partition de l’Irak », a dit M. Obeid. « Nous avons examiné en profondeur la politique visant à pousser le peuple palestinien au désespoir, qui leur rend la mort moins amère que la vie. Cette politique laisse le Moyen-Orient ouvert aux possibilités de guerre », a enchaîné le chef de la diplomatie libanaise. Les points de vue sur le projet américain de « Grand Moyen-Orient » étaient « proches », a poursuivi M. Obeid en réponse à une question en ce sens. « S’il est question de réformes, n’oublions pas que les réformes sont vie et mouvement permanent et non sursauts saisonniers », a-t-il dit. « Pour parler réforme, il faut une vision globale de la manière dont les choses s’enchaînent, le politique avec l’économique, l’économique avec le social, et le social avec le culturel. Le Moyen-Orient est atteint au cœur par la question de Palestine et le conflit israélo-arabe. Comment demander à une personne atteinte au cœur de presser le pas ? » « La violence, les questions de sécurité et d’autres tâches épuisent le cœur de ce Moyen-Orient », a encore dit le ministre des Affaires étrangères. Pour conclure, après avoir salué la visite en Turquie du président de la République syrienne et souligné son importance pour le renouveau des rapports de la Turquie avec les États arabes de la région, M. Obeid a précisé avoir convié son homologue turc à visiter le Liban, rappelant par ailleurs que les rapports libano-turcs devraient donner d’avantage de signes de santé le mois prochain, avec la visite à Ankara du Premier ministre.
ANKARA - de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANE
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a achevé hier sa visite officielle de trois jours en Turquie, au cours de laquelle il a été reçu par le président Ahmet Necdet Sezer et par son homologue turc, Abdullah Gül, en se félicitant du renforcement des relations bilatérales libano-turques.
Avant de quitter Ankara...