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Actualités - CHRONOLOGIE

Des chemins de Croix dans l’ensemble du pays Catholiques et orthodoxes ont commémoré hier ensemble le vendredi saint

C’est dans un climat de piété et de recueillement que les communautés catholiques et orthodoxes ont commémoré hier le vendredi saint. Dans toutes les régions du pays, des chemins de Croix ont été organisés pour la circonstance. À Bkerké, d’abord, où le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a conduit la sainte procession à laquelle ont notamment participé le député Georges Frem et le président de la Ligue maronite, Michel Eddé. Le cardinal Sfeir a affirmé dans son sermon que « les souffrances du Seigneur Jésus-Christ persisteront jusqu’à la fin des temps, à travers les chrétiens et tous les hommes. Nous devons comparer ses douleurs à celles que nous subissons dans notre pays et dans notre région, où des événements effrayants ont lieu pour que nous puissions espérer une ère de paix et d’amour ». À Jounieh, c’est le supérieur de l’Ordre des moines libanais maronites, l’abbé Athanasios Jalkh, qui a officié en présence notamment du ministre Karim Pakradouni et des députés Mansour el-Bone, Farès Souhaïd, Farid el-Khazen, Nemétallah Abinasr et Pierre Gemayel. Après la lecture de l’Évangile, le père Jalkh a notamment déclaré : « Nous avons honte de comparer notre comportement actuel à celui du Seigneur. Pas une valeur, pas un droit qui ne soient foulés au pied, sans aucun scrupule. L’injustice et la rancune sont des sujets de fierté dans mon pays, et l’obstination caractérise le comportement de certains oppresseurs. » L’abbé Jalkh a poursuivi : « La faim et la soif sont le destin de tout le peuple, ce peuple innocent, crucifié par les responsables politiques qui ne songent qu’à l’exploiter. Avec Toi, Seigneur Jésus, nous crions aujourd’hui : Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi nous as-Tu abandonnés ? » À Tripoli, l’archevêque maronite Youhanna Fouad el-Hajj a appelé tous les croyants, « chrétiens et musulmans, à enterrer leurs fautes et tout ce qui altère leur foi ». Il a en outre souhaité que « la résurrection porte avec elle l’espoir d’une paix durable et juste au Liban et au Moyen-Orient ». Dans le Akkar, le métropolite, Mgr Boulos Bandali, a commémoré le vendredi saint dans l’église de Kfarhorra, évoquant dans son sermon les événements en Palestine et en Irak. « Aucune conscience au monde ne peut admettre ce qui se passe dans ces pays. Nous partageons les souffrances de nos frères et les jours critiques qu’ils sont en train de vivre, opprimés avec une sauvagerie sans pareille. » À Beyrouth, l’archevêque grec-catholique Youssef Kallas a officié en l’église Saint-Jean Chrysostome, rue de Damas, et l’archevêque maronite Boulos Matar, dans la cathédrale Saint-Georges, du centre-ville. Toujours dans la capitale, c’est le métropolite Élias Audeh qui a commémoré la Passion en l’église Notre-Dame de l’Annonciation, à Achrafieh, tandis que le patriarche syriaque-catholique Ignace Pierre VIII officiait dans la cathédrale du même nom, quartier du Musée.
C’est dans un climat de piété et de recueillement que les communautés catholiques et orthodoxes ont commémoré hier le vendredi saint.
Dans toutes les régions du pays, des chemins de Croix ont été organisés pour la circonstance. À Bkerké, d’abord, où le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a conduit la sainte procession à laquelle ont notamment participé le...