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Actualités - CHRONOLOGIE

La réaction à chaud de Bush : « Quelqu’un va payer »

«Nous sommes en guerre... Quelqu’un va payer. » Telle sera la réaction à chaud, relatée par le rapport d’enquête publié hier, du président George W. Bush, peu après avoir appris que des terroristes venaient d’attaquer les États-Unis le 11 septembre 2001. Ce rapport décrit avec précision la réaction du président Bush. À 9h05, 19 minutes après la collision du premier avion détourné par les pirates d’el-Qaëda avec une des tours jumelles du World Trade Center, le président se trouve dans une classe d’école, en Floride. Des élèves lisent à haute voix. Le secrétaire général de la Maison-Blanche, Andrew Card, l’informe alors discrètement qu’un autre appareil a frappé la seconde tour. « Le président a senti qu’il devait irradier force et calme, et faire en sorte que le pays ne voie pas une réaction affolée en temps de crise », écrivent les auteurs du rapport. M. Bush restera dans la classe pour encore 5 à 7 minutes. Ses conseillers l’informent ensuite de la situation. Mais le « Secret Service », sa garde rapprochée, pousse pour le mettre à l’abri en lieu sûr. Le convoi présidentiel ne quittera cependant l’école qu’à 9h35. Selon des notes de la Maison-Blanche, introduites dans le rapport de la commission, le président téléphone à son adjoint, le vice-président Dick Cheney. « Il semble que nous ayons une petite guerre en cours, ici. J’ai entendu ce qui s’est passé au Pentagone. Nous sommes en guerre... Quelqu’un va payer », dira M. Bush. Cheney demande alors expressément au président de ne pas revenir à Washington, ce que Bush souhaite cependant faire, également contre l’avis de ses proches collaborateurs qui jugent la situation trop instable. Peu après, Air Force One, l’avion présidentiel, s’envole, mais sans destination précise. « L’objectif, indique le rapport, était de prendre de l’altitude, aussi vite et aussi haut que possible, et de décider ensuite où aller. » Il est 9h55. M. Cheney informe le président, qui est dans son avion, que trois appareils en tout se sont écrasés sur le territoire américain. Peu après, un quatrième, celui qui volait en direction de Washington, tombe dans un champ de Pennsylvanie, après l’intervention des passagers.
«Nous sommes en guerre... Quelqu’un va payer. » Telle sera la réaction à chaud, relatée par le rapport d’enquête publié hier, du président George W. Bush, peu après avoir appris que des terroristes venaient d’attaquer les États-Unis le 11 septembre 2001. Ce rapport décrit avec précision la réaction du président Bush. À 9h05, 19 minutes après la collision du...