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Actualités - CHRONOLOGIE

Qoreï appelle Washington à appuyer inconditionnellement l’initiative égyptienne Retrait de Gaza : Peres apporte son soutien à Sharon

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, soutenu par l’opposition travailliste, s’est dit déterminé à mettre en œuvre son plan de retrait de la bande de Gaza alors que son homologue palestinien Ahmed Qoreï discutait au Caire du rôle égyptien dans ce territoire. S’exprimant mercredi soir lors d’une cérémonie dédiée à Menahem Begin, M. Sharon a affirmé s’inspirer du précédent créé par le défunt Premier ministre qui avait démantelé les colonies du Sinaï en 1982 après la signature du traité de paix avec l’Égypte. « Il (Begin) a réalisé une percée historique en signant le traité de paix avec l’Égypte », a affirmé M. Sharon qui avait supervisé le retrait du Sinaï en tant que ministre de la Défense. « Le prix douloureux à payer avec l’évacuation des colonies du Sinaï a brisé son cœur, mais il n’a pas hésité à la mettre en œuvre », a-t-il ajouté. « C’est dans cet esprit que j’ai agi jusqu’à présent et j’ai l’intention de continuer à agir ainsi », a-t-il ajouté en se référant à son projet de se retirer de la bande de Gaza et ses 21 colonies et de quatre implantations isolées en Cisjordanie. Ce plan a provoqué la fronde d’une partie des membres de sa formation, le Likoud, et une crise au sein du gouvernement et au Parlement, où M. Sharon ne dispose plus d’une majorité. Il peut toutefois compter dans ce dossier sur le soutien de l’opposition travailliste qui devrait selon les commentateurs rallier prochainement le cabinet. Le numéro un travailliste Shimon Peres a ainsi affirmé hier que son parti devrait agir de manière « responsable et éviter de faire tomber la paix ». « Nous ferons tout pour favoriser l’évacuation de Gaza, des colonies (israéliennes) et la relance des négociations sur l’avenir des territoires (palestiniens) », a dit M. Peres à la radio militaire. Alors que les tractations se poursuivent en Israël, les Palestiniens se préparent à assumer le contrôle de la bande de Gaza après un éventuel retrait. Le Premier ministre Ahmed Qoreï a appelé depuis le Caire les États-Unis à apporter un appui « inconditionnel » et Israël à des engagements pour faire aboutir une initiative égyptienne pour le maintien de la sécurité dans la bande de Gaza à la suite du retrait israélien prévu. « Israël doit aussi s’engager à ne commettre aucune violation pendant que l’Égypte conduira son opération de restructuration des services de sécurité palestiniens », a ajouté M. Qoreï lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. L’Égypte s’est déclarée prête à dépêcher à Gaza 150 à 200 officiers et experts du maintien de l’ordre pour une mission de six mois, afin d’organiser et entraîner une force palestinienne d’environ 30 000 hommes. Le responsable palestinien a également rencontré Oussama al-Baz, conseiller politique du président égyptien Hosni Moubarak et le chef des services de renseignements égyptiens, le général Omar Souleimane (voir par ailleurs). Sur le terrain, deux activistes du mouvement radical palestinien Jihad islamique ont été arrêtés par l’armée lors de raids dans la région de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. L’un d’eux a été blessé dans un échange de tirs avec les soldats, selon une source sécuritaire. Paris dément vouloir signer un important contrat d’armements avec Israël Le ministère français de la Défense a démenti hier avoir l’intention de signer un important contrat d’armements avec Israël, comme l’avait indiqué lundi dernier le quotidien israélien Haaretz. Selon ce journal, la France s’apprête à signer un contrat de 150 à 200 millions de dollars avec les Industries aéronautiques d’Israël (IAI) pour la fourniture du savoir-faire pour la production en série de drones militaires stratégiques Eagle-1, destinés à l’exportation. Ce contrat serait le plus important conclu par les deux pays depuis l’embargo sur les armes à destination du Proche-Orient décrété par la France à la veille de la guerre des Six-Jours de juin 1967, écrit le journal. Ouverture d’un centre culturel franco-allemand à Ramallah La France et l’Allemagne ouvriront samedi un centre culturel commun à Ramallah, en Cisjordanie, qui diffusera également des informations générales sur l’Europe, a indiqué hier l’Institut Goethe allemand, partenaire du projet. L’Union européenne finance le projet, ainsi que la chaîne franco-allemande Arte, qui disposera d’une salle de projection, où seront aussi organisés des forums de discussions. Selon le communiqué, le réalisateur américain Richard Gere s’est déjà déplacé le 5 juin dans ce centre culturel avant son inauguration officielle, à l’occasion d’un atelier de travail courts-métrages pour des jeunes Palestiniens qu’il a produit. Les deux instituts sont déjà présents depuis plusieurs années dans les territoires palestiniens : le CCF depuis 1997, l’Institut Goethe depuis 1998.
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, soutenu par l’opposition travailliste, s’est dit déterminé à mettre en œuvre son plan de retrait de la bande de Gaza alors que son homologue palestinien Ahmed Qoreï discutait au Caire du rôle égyptien dans ce territoire.
S’exprimant mercredi soir lors d’une cérémonie dédiée à Menahem Begin, M. Sharon a affirmé...