Le prix Rami Azzam du jeune écrivain francophone

Le prix annuel Rami Azzam (du nom d’un militant estudiantin diplômé en droit de l’Université Saint-Joseph en 2003 et décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 24 ans, le 27 octobre dernier) du meilleur écrivain francophone, créé par le bureau de la faculté de droit de l’amicale estudiantine de l’USJ en collaboration avec des amis, récompensera un étudiant ayant produit une œuvre en langue française – dans n’importe quel style littéraire – d’un minimum de 15 à 20 pages autour d’un thème général. Le montant du prix est de 1 000 dollars, à quoi s’ajoute la publication de l’œuvre primée. Le Liban, un thème très cher à Rami Azzam, et auquel il a accordé toute sa vie, a été retenu pour les compositions de cette année. Les manuscrits doivent être remis au plus tard le 1er mars 2005. Pour savoir où déposer ces manuscrits, il convient de contacter l’une des personnes suivantes : Michel Hajji Georgiou (03-472813), Samer Ghamroun (03-997313), Élias Azzam (03-836844) et Chrystel Salem (03-694595). Les œuvres seront ensuite soumises à l’appréciation d’un jury formé de six professeurs prestigieux : le père Sélim Abou, le constitutionnaliste Jean Salem, le journaliste et historien Samir Kassir, le professeur de littérature Gérard Bejjani, le juriste Nasri Diab et le sociologue Joseph Maïla (à Paris). Le concours est ouvert aux étudiants de toutes les universités. Il sera décerné chaque année le 1er mai, la veille de l’anniversaire de la naissance de Rami Azzam.