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Partis - L’opposition veut demander des comptes à l’Exécutif Le FNR déterminé à sanctionner politiquement le gouvernement

Le Front national de réforme (FNR) a réitéré hier son appel en faveur d’une nouvelle réunion parlementaire d’interpellation, la semaine prochaine, la précédente séance s’étant achevée en queue de poisson tout en insistant sur la nécessité pour le gouvernement de poser la question de confiance. Formé des présidents Hussein Husseini, Sélim Hoss et Omar Karamé ainsi que de Mme Nayla Moawad et de MM. Boutros Harb et Albert Mansour, le FNR a tenu hier une réunion pour évaluer la séance d’interpellation qui avait été interrompue à la suite d’une altercation entre le président de la Chambre, Nabih Berry, et M. Husseini. « Le front réitère son appel à la convocation d’une nouvelle séance plénière pour que le gouvernement puisse poser la question de confiance sur base de sa gestion du dossier de la téléphonie mobile et de la dilapidation des fonds publics, surtout que la fin de la dernière réunion a terni l’image de la Chambre et donné l’impression que le Parlement n’est qu’une arène inutile », a indiqué le front dans le communiqué qu’il a fait paraître au terme de ses discussions. S’il insiste sur la convocation de cette réunion, c’est pour « montrer à quel point le FNR est sérieux dans sa volonté de demander des comptes à l’Exécutif et de voter une motion de censure », poursuit le communiqué, en mettant l’accent sur le fait que « l’Assemblée nationale reste l’institution principale de notre système parlementaire démocratique ». « Sa paralysie est susceptible d’ébranler ce système et de transformer la Chambre en un lieu de confrontation entre l’opposition et le gouvernement. Elle transpose également les débats, qui sont censés avoir lieu au sein des institutions constitutionnelles, dans la rue et les médias », indique encore le communiqué. Le front a ensuite réaffirmé sa détermination à œuvrer en vue d’une réforme, avant d’indiquer qu’il compte, dans cette optique, « continuer de dévoiler les transgressions (des lois) commises par le gouvernement et qui ont été à l’origine d’une dilapidation des fonds publics au profit des gens du pouvoir et de leurs proches privilégiés ». Aussi, envisage-t-il de présenter « une série de demandes de débats de politique générale pour discuter de la politique suivie par le gouvernement dans divers domaines, à commencer par les différentes Caisses (du Sud, des déplacés) en passant par le pétrole, l’électricité, l’économie et les finances, pour finir avec la corruption ». Le FNR a ensuite stigmatisé les attentats qui se sont produits mardi en Irak, le jour de la commémoration de la Achoura, estimant qu’ils sont l’œuvre de services stipendiés pour semer la discorde dans ce pays, « ce qui expose l’ensemble des États de la région au danger des guerres internes et de l’effritement ». « Ce serait là, conclut le communiqué, la réalisation du rêve sioniste historique qui consiste à frapper tous les pays arabes et à les diviser pour les remplacer par des entités confessionnelles ou par des mini-États affaiblis par leurs conflits internes, religieux, sectaires et ethniques. »
Le Front national de réforme (FNR) a réitéré hier son appel en faveur d’une nouvelle réunion parlementaire d’interpellation, la semaine prochaine, la précédente séance s’étant achevée en queue de poisson tout en insistant sur la nécessité pour le gouvernement de poser la question de confiance.
Formé des présidents Hussein Husseini, Sélim Hoss et Omar Karamé ainsi...