Confronté à une insurrection armée, soumis aux pressions internationales, le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a quitté précipitamment son pays hier pour une destination inconnue, en laissant la capitale Port-au-Prince, sur laquelle flottaient d’immenses volutes de fumée noire, à la merci de bandes armées et d’une foule qui multipliait les pillages. Le Panama a décidé, tard dans la soirée d’hier, d’accorder un asile temporaire à l’ancien président à la demande des États-Unis.
À Washington, le président américain George Bush a annoncé l’envoi des Marines américains à Haïti, alors que la France a décidé d’envoyer un détachement militaire afin d’assurer la sécurité de ses ressortissants.
PAGE 9
Confronté à une insurrection armée, soumis aux pressions internationales, le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a quitté précipitamment son pays hier pour une destination inconnue, en laissant la capitale Port-au-Prince, sur laquelle flottaient d’immenses volutes de fumée noire, à la merci de bandes armées et d’une foule qui multipliait les pillages. Le Panama a...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban