Social L’Institution générale de l’habitat, un rêve devenu réalité

À l’occasion du lancement de son site électronique, l’Institution générale de l’habitat a établi un bilan de son action depuis son lancement, voici quatre ans. Selon le ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, qui présidait une cérémonie organisée pour l’occasion, 11 500 prêts ont été accordés à ce jour, pour un montant global de 650 milliards de livres. Pour sa part, M. Antoine Chamoun, le dynamique directeur de l’institution, a affirmé que ce qui a été considéré, au départ, comme « un rêve impossible » est devenu réalité. Il a cité, en quelques chiffres, les réalisations : Programme de prêt-logement : au 31 janvier 2004, 15 913 demandes de prêts ont été avancées, dont 11 500 approuvées et 10 700 signées. Moyenne du prêt consenti : 60 millions de livres de la part de l’Habitat, sans compter la quote-part des bénéficiaires, soit 25 % du montant du prêt. « Si l’on comptabilise les frais que toute personne qui emménage nouvellement doit dépenser pour meubler son logement, le volume global des capitaux engagés dans le circuit économique est de 1 000 milliards de livres, ce qui n’est pas si mal, par les temps qui courent », a affirmé M. Chamoun. Par ailleurs, l’Institution générale de l’habitat finance un projet de construction de 66 unités de logement dans la région de Jiyeh-Saadiyate, en collaboration avec une société immobilière privée et deux banques (Fransabank et Byblos). Un programme révolutionnaire Chamoun a par ailleurs annoncé que l’institution qu’il dirige a lancé un projet de location-vente qui doit être annoncé bientôt par le ministre des Affaires sociales. Mais ce dont le directeur de l’établissement de crédit est le plus fier, c’est le projet révolutionnaire d’appropriation de logements loués, dont l’idée, a-t-il expliqué, a été lancée dès 1956. Grâce à ce programme, des milliers de Libanais pourront enfin devenir propriétaires des logements dont ils sont locataires, a-t-il déclaré. Enfin, M. Chamoun a annoncé que le taux de créances non récupérées dans son institution est de 1 %, un remarquable exploit, qui s’explique notamment par le rééchelonnement des dettes accumulées par la Caisse autonome de l’habitat, (l’organisme auquel l’Institution générale de l’habitat a succédé) et par le caractère modèle de certaines sanctions prises (vente aux enchères de logements appartenant à des créditeurs en manque de paiement). Signalons que le site de l’Institution générale de l’habitat a été financé par l’agence américaine Amideast-Liban et réalisé par Isticharat el-Ghad. Les directeurs de ces deux institutions, Raouf Youssef et Gina Chammas, ont pris la parole au cours de la cérémonie marquant le lancement du site dont l’adresse est : www.housing-institute.com