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Actualités - CHRONOLOGIE

Cardahi : Le nouveau cahier des charges a réglé le problème de l’imbrication des intérêts publics et privés

Dans sa réponse aux députés, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a commencé par souligner, à titre d’indication, que tout propos tenu publiquement par le chef du gouvernement ou l’un des ministres pourrait être exploité dans l’arbitrage en cours qui oppose l’État aux deux opérateurs actuels. M. Cardahi a relevé que la plupart des points soulevés par l’interpellation se rapportent à des faits qui remontent à une période antérieure à 2001, date à laquelle il a pris en charge ses fonctions. « L’un des principaux points soulevés par les députés qui ont déposé l’interpellation est la séparation entre les responsabilités assumées au niveau officiel et les bénéfices que les responsables pourraient tirer en participant à des contrats conclus par l’État dans un secteur public quelconque, a déclaré M. Cardahi. Je voudrais affirmer à cet égard que l’appel d’offres actuel a réglé ce problème. L’appel d’offres approuvé la semaine dernière en Conseil des ministres prévoit que toute société ou tout actionnaire qui désireraient participer à l’adjudication s’engagent à respecter la loi sur l’enrichissement illicite, la loi électorale ou la législation sur la fonction publique ». Et M. Cardahi d’ajouter : « En ce qui concerne la question de l’égalité des chances qui devrait être assurée à toutes les sociétés qui participent à l’adjudication sur le cellulaire, le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires, dans le cadre du nouvel appel d’offres, afin que les lacunes soient comblées et que toute société qui souhaiterait participer à l’appel d’offres ait accès aux mêmes informations que possèdent les deux opérateurs actuels ». M. Cardahi a confirmé, par ailleurs, l’existence d’irrégularités au niveau de la gestion du cellulaire de la part des opérateurs actuels. « Ces irrégularités existent, et le gouvernement en a pris note, a déclaré le ministre des Télécoms. La Cour des comptes a publié des rapports exposant clairement ces irrégularités. » Abordant le problème du droit des consommateurs, soulevé par Mme Nayla Moawad, le ministre a souligné qu’effectivement, le gouvernement ne s’était pas encore attaqué sérieusement à la question. « Cela nécessite la mise en application de la loi sur les télécommunications qui définit le cadre général de la politique du gouvernement dans ce domaine, a déclaré M. Cardahi. Il faudrait à cette fin créer dans les plus brefs délais l’Autorité de régulation, dont le rôle serait précisément d’examiner les prix et d’assurer les droits des consommateurs. » M. Cardahi a tenu, en outre, à commenter le passage de l’intervention de Mme Moawad relatif à la crédibilité de la justice. « Dans le domaine du cellulaire, a déclaré M. Cardahi, la justice a adopté des positions très positives. Le parquet financier et le parquet statuant sur les problèmes administratifs ont adopté des attitudes qui ont permis de préserver les droits de l’État au niveau de ce dossier. Je pense qu’il faudrait leur rendre hommage. »
Dans sa réponse aux députés, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a commencé par souligner, à titre d’indication, que tout propos tenu publiquement par le chef du gouvernement ou l’un des ministres pourrait être exploité dans l’arbitrage en cours qui oppose l’État aux deux opérateurs actuels.
M. Cardahi a relevé que la plupart des points...