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Actualités - CHRONOLOGIE

Une visite de parlementaires américains à Téhéran serait en préparation

Téhéran envisage de recevoir prochainement des parlementaires américains, ce qui constituerait une première dans les relations entre les deux pays, gelées depuis 1979, selon le quotidien USA Today de vendredi qui cite l’ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Mohammed Javad Zarif. Ce sujet a été abordé lors d’un dîner avec des membres du Congrès mercredi à Washington, auquel participait ce diplomate, selon le quotidien. « J’espère voir cela arriver », a déclaré M. Zarif, interrogé par USA Today sur la possibilité d’une telle visite parlementaire américaine en Iran. M. Zarif était venu mercredi dans la capitale fédérale à l’invitation de l’institut de recherche Woodrow Wilson, et a par la suite dîné avec des parlementaires. C’est la première fois depuis 2001 qu’un responsable iranien d’un rang aussi élevé était autorisé à se rendre à Washington. M. Zarif n’est en principe pas autorisé à quitter la ville de New York, où siège l’Onu, et doit obtenir une autorisation spéciale du département d’État pour se rendre ailleurs dans le pays. Selon des participants à ce dîner, cités par le quotidien, le déplacement des parlementaires pourrait être précédé par une visite en Iran de leurs collaborateurs pour préparer le terrain. Celle-ci pourrait avoir lieu à partir du 11 février. L’Iran a été classé comme un pays faisant partie de l’« axe du mal » par le président américain George W. Bush. Les États-Unis sont de leur côté considérés par le pouvoir iranien comme un pays « ennemi ». Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980, au cours de la révolution islamique iranienne, après la prise en otage du personnel de l’ambassade américaine en Iran. L’Iran est de surcroît soumis à un embargo économique quasi total par les États-Unis, dont certaines dispositions ont été levées temporairement le mois dernier, pour faciliter l’apport d’aide humanitaire après le séisme. Le conflit en Irak a toutefois relancé l’intérêt des États-Unis pour un dialogue avec l’Iran, pays voisin et à majorité chiite, comme l’Irak. Le département d’État américain a souligné début janvier que les États-Unis étaient disposés à parler avec l’Iran sur des sujets précis, sans pour autant renoncer à leurs accusations ou revoir leur politique comme le demande Téhéran. Washington demande notamment à l’Iran de cesser de soutenir les groupes radicaux propalestiniens, de ne pas chercher à acquérir d’armes nucléaires et d’extrader les membres du réseau el-Qaëda qu’il dit détenir.
Téhéran envisage de recevoir prochainement des parlementaires américains, ce qui constituerait une première dans les relations entre les deux pays, gelées depuis 1979, selon le quotidien USA Today de vendredi qui cite l’ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Mohammed Javad Zarif.
Ce sujet a été abordé lors d’un dîner avec des membres du Congrès mercredi à...