ÉCHOS DU MONDE

États-Unis : baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis ont baissé de 1 000 à 342 000 au cours de la semaine achevée le 24 janvier, a indiqué hier le département du Travail. Ce chiffre est un peu supérieur aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur 340 000 demandes initiales d’allocations chômage. Les demandes initiales sont au plus bas depuis la semaine du 27 décembre 2003. Pour la semaine achevée le 17 janvier, le département du Travail a annoncé 343 000 demandes initiales, contre une première estimation de 341 000. En moyenne mobile, sur quatre semaines, les demandes ont légèrement augmenté de 750, à 346 000 au cours de la semaine close le 24 janvier. Cette moyenne est considérée par les analystes comme un indicateur plus fiable que les demandes initiales de l’état du marché du travail aux États-Unis. BCE : la croissance de la masse monétaire ralentit en zone euro La croissance de la masse monétaire M3 en zone euro, un indicateur avancé d’inflation suivi de près par la BCE, a continué à ralentir en décembre à 7,1 % en glissement annuel, contre 7,4 % en novembre et 8,1 % en octobre, selon des statistiques publiées hier. Ce ralentissement est aussi de nature à rassurer la Banque centrale européenne qui s’est inquiétée ces derniers temps de l’excès de liquidité en zone euro, source potentielle d’inflation car « largement supérieur au volume nécessaire au financement d’une croissance non inflationniste », expliquait-elle dans son dernier rapport mensuel. « La persistance d’un excès de liquidité important au moment où l’activité économique se raffermira sensiblement pourrait engendrer des tensions inflationnistes. Il est donc important de suivre avec une grande attention les évolutions monétaires », ajoutait-elle. Aventis affirme avoir « les moyens de faire échouer » l’offre Sanofi Le président du directoire du laboratoire pharmaceutique franco-allemand Aventis, Igor Landau, a affirmé hier que son groupe avait « les moyens de faire échouer » l’offre inamicale de 48 milliards d’euros lancée par son concurrent français Sanofi-Synthélabo. « Nous étudions tous les scénarios sans en exclure aucun », a-t-il ajouté, en admettant que l’hypothèse d’une contre-offre sur Sanofi-Synthélabo n’était pas à l’ordre du jour. Il a jugé insuffisante l’offre de Sanofi-Synthélabo, et a estimé que le groupe français devrait encore beaucoup la revaloriser pour espérer attirer les actionnaires d’Aventis. « Une revalorisation de 12 à 15 % de plus laisserait cette offre à un niveau ridicule », a dit M. Landau.