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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Journée libanaise, le 16 mai, au Vatican Jean-Paul II s’apprête à canoniser Nehmétallah Hardini

Le pape Jean-Paul II canonisera le 16 mai au Vatican le moine Nehmétallah Hardini (1808-1858), décédé alors qu’il assumait la charge d’assistant général de l’Ordre libanais maronite (OLM), dont il était devenu membre dans le monastère libanais de Saint-Antoine, à Kozhaya, à l’âge de 20 ans. L’annonce en a été faite hier, au cours d’une conférence de presse, par le supérieur général de l’Ordre libanais maronite, le père Athanasios Jalkh, en présence notamment du père Milad Tarabey, supérieur du couvent de Kfifane (Batroun), où se trouve la tombe du bienheureux. Après saint Charbel et sainte Rafqa de Himlaya, il s’agira du troisième moine libanais à être proposé comme modèle de sainteté. Plusieurs guérisons miraculeuses ont été attribuées au bienheureux Nehmétallah Hardini, dont celles d’un aveugle, d’un paralytique et la résurrection d’un bébé mort, selon sa biographie officielle. Hardini est, en outre, proposé aux jeunes comme modèle « d’un juste et fécond équilibre entre l’action et la contemplation ». Le pape l’a béatifié le 10 mai 1998. C’est la guérison miraculeuse d’une femme aveugle, Rose Saad, qui vaut aujourd’hui au moine de Kfifane d’être élevé à la gloire des autels. Le miracle s’était produit le 10 mai 1998, le jour même où le pape annonçait sa béatification. À l’issue d’un long processus d’authentification, le miracle a été reconnu par le Vatican en date du 20 décembre 2003. Année Hardini La canonisation de Nehmétallah Hardini constituera un événement majeur dans la vie de l’Église maronite. L’OLM a invité hier toutes les écoles, universités, paroisses, couvents et centres relevant de l’ordre à faire de l’année 2004 une « année Hardini ». Par ailleurs, un appel a été lancé pour que tous les vols charter à destination de Rome et toutes les manifestations centrées sur la cérémonie de canonisation – prières et pèlerinages sur sa tombe – soient coordonnés avec le couvent de Kfifane. L’affluence des Libanais à Rome, le 16 mai, sera à tout le moins égale à celle qui a marqué la cérémonie de béatification, en 1998. Des dizaines de vols charter avaient atterri à l’aéroport de Fiumicino, venus aussi bien du Liban que des pays de l’émigration. Par ailleurs, en 1990, le chef de l’État, Élias Hraoui et le Premier ministre, Rafic Hariri, avaient assisté à la cérémonie, accompagnés de leurs épouses. Il serait étonnant qu’une délégation officielle ne soit pas présente pour la canonisation. La cérémonie du dimanche 16 sera suivie, selon le protocole ecclésiastique, d’une messe d’action de grâce que le patriarche maronite célébrera le lendemain. Une messe solennelle du supérieur de l’OLM et un concert de la chorale de Kaslik, dans l’immense salle Paul VI, marqueront également l’événement. Le calendrier détaillé des cérémonies religieuses et officielles qui marqueront la journée du 16 mai sera rendu public ultérieurement. La canonisation de Nehmétallah Hardini donnera au pape Jean-Paul II l’occasion de s’adresser une nouvelle fois à l’ensemble des Libanais, pour la première fois depuis 1998, où les fidèles étaient toujours sous le charme de l’inoubliable rencontre de 1997, année de sa visite pastorale au Liban. « Le nouveau bienheureux est un signe d’espérance pour tous les Libanais, en particulier pour les familles et les jeunes (...). Puisse la terre libanaise continuer à être une terre de témoins et de saints et devenir davantage une terre de paix et de fraternité », avait déclaré alors Jean-Paul II, dont les propos sont toujours d’actualité.
Le pape Jean-Paul II canonisera le 16 mai au Vatican le moine Nehmétallah Hardini (1808-1858), décédé alors qu’il assumait la charge d’assistant général de l’Ordre libanais maronite (OLM), dont il était devenu membre dans le monastère libanais de Saint-Antoine, à Kozhaya, à l’âge de 20 ans.
L’annonce en a été faite hier, au cours d’une conférence de presse,...