Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Centrales électriques - Le Conseil des ministres n’est pas à court d’options, déclare Kabbani L’EDL responsable du tiers de la dette publique

Le président de la commission des Travaux publics, Mohammed Kabbani, a affirmé hier que le Conseil des ministres n’était pas à court d’options en ce qui concerne l’adjudication de l’exploitation et de l’entretien des deux centrales de Deir Ammar et de Zahrani. On sait qu’à l’expiration du délai accordé par l’EDL pour le renouvellement du contrat d’exploitation, seule une compagnie est restée en lice, la compagnie irlandaise Shanahan, ce que le Conseil des ministres a jugé comme anormal. Prenant la parole à l’issue d’une visite au bureau du PDG de l’EDL, Kamal Hayeck, à la tête des membres de la commission, M. Kabbani a précisé que le Conseil des ministres peut choisir l’une des quatre solutions suivantes: organiser une nouvelle adjudication, organiser une enchère publique, entériner la décision du conseil d’administration de l’EDL, et confier la gestion à la compagnie irlandaise Shanahan par un accord de gré à gré, et enfin proroger le contrat de la compagnie de gestion Enel, propriété de Aahed Baroudy, actuel opérateur des deux centrales . Position dominante Pour M. Kabbani, le renouvellement du contrat de la compagnie Enel n’est donc pas inéluctable, en dépit de l’entregent de la compagnie, qui occupe une position prédominante dans le paysage. « Le Conseil des ministres nous dira combien cette compagnie est prédominante, et la mesure dans laquelle le Liban est capable de s’affranchir de ces quasi-monopoles », a-t-il ajouté. Toutefois, le parlementaire a balayé toute possibilité, pour la compagnie, de retirer sa caution financière avant terme. C’est l’État qui décidera si oui ou non il convient de prélever sur cette caution les sommes qui seraient considérées comme des pénalités pour défaut d’entretien. Par ailleurs, M. Kabbani a déclaré que l’avance de 300 milliards de livres accordée en septembre pour l’achat de fuel n’est pas épuisée, et qu’il n’y a donc pas de raison pour faire maintenant une nouvelle demande. Et au passage, il a noté que l’EDL était responsable du tiers du montant global de la dette nationale, soit environ 10 milliards de dollars en dix ans. Les systèmes de refroidissement Sur les pannes qui surviennent à chaque tempête, M. Kabbani a affirmé avoir posé au PDG de l’EDL la question que tout le monde se pose: pourquoi ? À quoi ce dernier aurait répondu qu’il existe trois motifs de panne : les systèmes de refroidissement des centrales de Jiyeh et de Zouk, qui se bouchent à chaque tempête, le réseau de 220 kilovolts qui demeure inachevé et enfin l’achèvement de l’installation d’un centre électronique de contrôle. D’ici à l’été, le système de refroidissement de la centrale de Jiyeh sera protégé, a-t-il avancé. Par ailleurs, si le réseau de 220 kilovolts demeure en l’état depuis des années, c’est que, dans certaines régions du Liban, la population locale s’oppose aux sites choisis pour l’installation des pylones de haute tension. Au besoin, a dit M. Kabbani, la commission elle-même se rendra sur les lieux pour aider les équipes de l’EDL a imposer le respect de la loi. Enfin, l’adjudication de contrôle électronique est confiée au CDR.

Le président de la commission des Travaux publics, Mohammed Kabbani, a affirmé hier que le Conseil des ministres n’était pas à court d’options en ce qui concerne l’adjudication de l’exploitation et de l’entretien des deux centrales de Deir Ammar et de Zahrani.
On sait qu’à l’expiration du délai accordé par l’EDL pour le renouvellement du contrat...